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Comment améliorer vos photos de voyage avec Lightroom

Dans cet article, je vais démystifier le traitement de la photo. Puis je vous montrerai les étapes de ma routine pour traiter les photos de manière facile et rapide, en vous introduisant au logiciel Adobe Photoshop Lightroom, la référence pour le traitement des images.

La photographie complémente parfaitement le voyage dans le sens qu’elle permet d’immortaliser les scènes dont nous voulons nous souvenir pour éternellement. Personnellement , je trouverais regrettable de ne pas avoir de belles photos à montrer à mes enfants pour leur remémorer l’incroyable tour du monde qu’ils ont accompli à un très jeune âge.

Certes, pour avoir de belles images, il est important d’investir dans un bon appareil photo et d’apprendre à l’utiliser. Cependant, il existe un aspect souvent négligé dans la photographie mais qui permet de développer le plein potentiel de votre appareil photo. C’est le post-traitement, qui a le pouvoir de transformer une image belle en une image exceptionnelle. Malheureusement, une activité trop souvent sous-estimée par le commun des mortels.

C’est pourquoi, à travers cet article, je veux vous plonger dans mon univers photographique en vous parlant de Lightroom. Et quand vous vous rendrez compte à quel point il est facile et accessible d’obtenir des photos extraordinaires grâce à ce logiciel, vous ne voudrez plus vous en passer!

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L’interface de Lightroom

Avertissement
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Les concepts de base du traitement de photo

Hashtag #nofilter, ça veut dire quoi?

Nous l’avons tous vu, nous l’avons peut-être fait : prendre une photo d’un magnifique coucher de soleil avec un smartphone, la publier sur Facebook avec le hashtag #nofilter et paraître cool. Ce hashtag permet aux gens d’exprimer le fait que leur photo montre exactement ce qu’ils voient de leurs yeux, au moment où elle a été prise, sans retouche, sans traitement, sans effet… sans filtre quoi.

L’objectif initial de l’utilisation de « #nofilter » était simplement d’indiquer qu’aucun filtre Instagram en particulier n’a été utilisé. Mais son utilisation a été reprise à toutes les sauces pour au final devenir absurde.

Le problème est là : le terme #nofilter ne signifie absolument rien dans le domaine de la photographie numérique.

En effet, toutes les photos qui sortent de nos appareils photos et téléphones intelligents passent par une multitude d’opérations de transformations, traitements et filtrage. Les paramètres de ces opérations sont prédéfinis dans les menus de réglage de nos appareils. Et même, les réglages « neutres » ou « standards » sont prédéfinis par les fabricants de nos gadgets.

Parmi les réglages possibles, on retrouve les plus connus : balance des blancs, plage dynamique, ombres, lumières, contraste, couleur, saturation, température, amélioration de la netteté, réduction du bruit, texture, sans compter les nombreux profils de couleurs (naturel, vivid, noir et blanc, sepia, etc…) fournies par les fabricants.

Certains de ces réglages sont incorporés dans la caméra, d’autres peuvent être paramétrisés par l’utilisateur. C’est là que vous réalisez que votre appareil photo ou votre téléphone intelligent est comme un petit ordinateur dans lequel est installé un petit logiciel qui traite les photos captées directement par la lentille.

Ainsi, deux appareils photos de deux fabricants différents capturant le même point de vue au même instant ne produisent pas le même rendu.

Le résultat final n’est jamais représentatif de la perception que nous avons de l’instant auquel nous avons appuyé sur le déclencheur. Mais celui qui sait exploiter ces réglages pour amener son public à percevoir la magie de l’instant immortalisé, a déjà réussi à amener sa photographie au rang de discipline artistique… même si, en vrai, la photo peut embellir la réalité à bien des égards ?

JPEG ou RAW, quelle différence?

Vous avez certainement déjà vu passer les termes RAW ou JPEG. Ils désignent des formats de fichiers photographiques.

JPEG est le plus populaire car c’est devenu le format universel des images que la plupart des gens manipulent, partagent ou impriment. Il est compressé et prend donc moins d’espace. Mais pour les vrais amateurs de la photographie, la compression, qui est une opération de traitement d’image parmi d’autres, est aussi synonyme de destruction d’information de manière irréversible. L’image devient donc plus difficile à retoucher.

Une image de format JPEG sortant directement de la caméra (en anglais SOOC, ou Straight Out Of Camera) est donc par définition une image déjà pré-traitée, pré-retouchée et pré-compressée par l’appareil.

RAW, quant à lui, est une appellation générique qui signifie brut. L’intérêt de ce format est qu’il garde toutes les données emmagasinées par le capteur de la caméra. Cela permet au photographe de post-traiter lui-même son image sur son ordinateur, donc d’ajuster les réglages de la photo dans le confort de son foyer et de mieux profiter de l’instant présent lors de la prise de vue sans se tracasser si sa photo sera belle ou pas. Par le fait même, il est plus enclin à récupérer une photo ratée à cause, par exemple, d’un mauvais réglage d’exposition. Et quand son traitement lui convient, c’est à ce moment qu’il peut générer son propre fichier JPEG en la compressant et en éliminant ainsi l’information dont il n’a plus besoin.

Vous pouvez donc considérer le RAW comme le négatif et le JPEG comme le tirage d’impression. Ne pas shooter en RAW se comparerait donc à jeter ses négatifs à la poubelle après les avoir développés.

Il est important de souligner que le format RAW a aussi ses défauts. La photo prend plus de place, typiquement plus de 30 Mo par fichier, la différence avec la taille d’une fichier JPEG traduisant l’information perdue lors de la compression. De plus, on ne peut rien faire avec un fichier RAW, donc la photo doit être développée afin d’obtenir un fichier JPEG.

Personnellement, j’enregistre deux copies de mes photos – une en RAW et une en JPEG – car mon appareil photo le permet. Quand je trie mes photos, je garde seulement les JPEG que je trouve acceptables et les RAW que je veux traiter. Cela simplifie grandement mon processus de sélection de photos.

Donc typiquement, au lieu de laisser mon appareil générer une photo JPEG de 10 Mo qui ne me satisfera vraisemblablement pas, je lui fais générer un fichier RAW de 30 Mo, que je traite, compresse et redimensionne pour avoir un JPEG de 2048px de seulement 1 Mo que je peux facilement partager.

Voici les fichiers RAW et JPEG générés par mon appareil photo. Comme vous pouvez le constater, l’image en format RAW parait floue et c’est tout à fait normal! Cette image est comparable à un diamant brut. Elle a besoin d’être travaillé afin d’en extraire sa vraie beauté.

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Et voici à quoi cette image brute ressemblera, après avoir été traitée.

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Un coucher de soleil magique

Adobe Photoshop Lightroom pour traiter les fichiers RAW

Adobe Photoshop Lightroom (plus communément Lightroom) – à ne pas confondre avec son cousin Adobe Photoshop (ou Photoshop) – est le logiciel de traitement de photos le plus populaire chez les professionnels de la photo.

Bien qu’il s’agisse de deux excellents logiciels capables de convertir les fichiers RAW, ils ont chacun leurs propres forces et possèdent une multitude de fonctionnalités et de caractéristiques uniques.

De manière générale, Photoshop est un outil qui permet d’effectuer des retouches très poussées. Il peut couvrir tous les besoins photographiques imaginables. En raison de cette polyvalence, il possède une courbe d’apprentissage abrupte.

En revanche, Lightroom aide les photographes à réaliser des modifications rapides. Son interface est facile à utiliser, intuitive, épurée et efficace pour manipuler, organiser et traiter les photos. Avec Lightroom, on peut appliquer une multitude de filtres et paramètres prédéfinis sur plusieurs centaines/milliers d’images à la fois, pour un résultat optimal en quelques clics.

Un autre aspect qui me dérange un peu dans la photographie est la notion de retouche, qui sonne « artificiel » à mes oreilles. Je ne suis pas fanatique de retouche de photo car je préfère que mes photos soient naturelles, donc qu’elles ressemblent à la réalité autant que possible. Et même si Lightroom permet la retouche de photo, je ne l’utilise quasiment jamais pour ça. C’est pourquoi je préfère plutôt parler de traitement – ou développement – que de retouche de photo.

Disponible en version à installer sur votre ordinateur, ou en application pour smartphones et tablettes, Lightroom répond aux besoins de la plupart des photographes. Il s’est rapidement installé comme la référence professionnelle en matière de retouche photo et de traitement d’image.

Les étapes de mon processus de traitement de photo

Durant mon tour du monde en 444 jours, j’ai pris 152,000 photos. Sur ce nombre, j’en ai traité 25,000, soit une moyenne de 56 par jour. Vous conviendrez que sans une routine efficace, je ne serais jamais venu à bout de toutes mes photos.

Je vais donc vous présenter, étape par étape, le processus de traitement de photos que j’utilise personnellement, et qui me rend la tâche facile et expéditive.

Un coucher de soleil pour illustrer le processus

Nous savons tous qu’un des moments les plus magiques de la journée est le coucher du soleil. Or, il est bien souvent difficile de retranscrire la beauté du moment en utilisant la photographie, car le fort contraste de lumière d’une scène de coucher de soleil demande une parfaite gestion de l’exposition. Sans cela, vous brulerez les zones claires et vos sujets de premier plan formeront des silhouettes obscures.

Avant l’ère du numérique, pour pallier à ce problème, les photographes utilisaient des filtres dégradés à densité neutre et autres techniques pour réduire la luminosité du soleil et amoindrir ainsi le contraste entre le ciel et la terre.

De nos jours, si vous n’êtes pas un vrai maniaque de la photographie, vous préfèrerez certainement, comme moi, photographier un coucher de soleil en RAW et bénéficier de la plage dynamique du capteur de votre appareil photo pour récupérer les zones sombres de l’image avec Lightroom.

Pour illustrer mon processus de traitement de photo, je vais utiliser cette photo emblématique des Wonderlusters, que j’ai réussi à capter un beau soir d’été de 2015, sur les hauteurs de la Basilique Notre-Dame de la Garde à Marseille.

Unprocessed-File

Une image non traitée

Cette image, qui somme toutes est quand même très belle, est le fichier RAW sans aucun traitement appliqué. Je vais maintenant vous montrer comment parvenir à la rendre exceptionnelle! Pour cela, je vais vous décortiquer les différentes étapes.

Le recadrage et le redressement d’une image

Le recadrage (Crop) est un impératif dans le processus de traitement de la photo car il contribue à la bonne composition de la photo à plusieurs égards :

  • En enlevant les zones gênantes d’une photo;
  • En zoomant sur une photo afin de mettre un sujet en évidence;
  • En redressant l’image pour aligner l’horizon.

Comme mon appareil photo dispose d’une lentille fixe et non réglable, je ne peux donc pas zoomer. Mais puisque mon capteur fait de 24 mégapixels, je peux facilement « zoomer » sur mes images en recadrant assez petit sans perdre de qualité.

Lors du recadrage, j’en profite toujours pour aligner mon horizon en redressant mon image, comme vous pouvez le voir sur cette scène.

Cropping

Recadrage et redressement de photo

Le contrôle des paramètres de tonalité

Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste de l’éclairage ou un professionnel de la photo pour obtenir une tonalité parfaite. En mode automatique, votre appareil photo fera souvent un excellent boulot à ce niveau. Mais parfois, peut-être trop souvent à mon goût, l’image bénéficiera d’un petit réglage supplémentaire dans Lightroom.

Dans le module de développement de Lightroom, dans le panneau des réglages de base, vous trouverez les curseurs des six paramètres de tonalité standards : l’exposition, le contraste, les hautes lumières, les ombres, les blancs et les noirs. On peut les faire varier entre -100 et +100, leur valeur par défaut étant 0.

Ces curseurs d’ajustement sont ceux que vous utiliserez le plus, car ils couvriront vraisemblablement 75 % des besoins en ajustements que vous ferez sur vos images.

Voici leurs fonctions :

  • Exposition : ajoute ou retranche de la lumière. Il permet de corriger une image trop claire (surexposée) ou trop sombre (sous-exposées).
  • Contraste : régule la différence de luminosité entre les parties plus claires et celles plus sombres, pour donner plus de relief à l’image ou la rendre plus terne.
  • Hautes lumières (Highlights) : atténue l’exposition des zones les plus claires, sans affecter l’image entière.
  • Ombres (Shadows) : éclaircit ou assombrit les zones les plus sombres. Il permet d’éliminer des détails indésirables ou de rendre des détails plus visibles.
  • Blancs et Noirs (Blacks and Whites) : permettent de définir la luminosité au-dessus (en-dessous) de laquelle les pixels deviennent surexposés (sous-exposés). En dehors de ces deux extrémités, les couleurs perdent leur détail.

Bien qu’il existe un bouton « Auto » qui permet de corriger automatiquement ces six paramètres de tonalité en même temps, je préfère les « automatiser » à mon goût de la manière suivante :

  • Exposition : je n’ajuste que très rarement l’exposition car mon appareil photo fait déjà un excellent travail à ce niveau.
  • Contraste : je ne le touche quasiment jamais ou très rarement. Seulement quand je veux travailler les photos en noir et blanc, c’est-à-dire presque jamais.
  • Hautes lumières : 99% du temps, je diminue la valeur dans le négatif car je n’aime pas les photos trop contrastées. Ordinairement je règle la valeur entre -90 et -60.
  • Ombres : 99% du temps, j’augmente la valeur dans le positif car je préfère voir plus de détails que moins. Ordinairement je règle la valeur entre +30 et +70.
  • Blancs et Noirs : j’ajuste toujours ces deux réglages en dernier, en laissant Lightroom étalonner ces curseurs automatiquement. Pour ce faire, voici mon secret : garder la touche SHIFT enfoncée et double-cliquer sur chacun de ces deux curseurs.

La photo ci-dessous illustre bien comment il est possible d’atténuer les lumières et éclaircir les ombres avec Lightroom. Bien sûr, cet exemple est un peu extrême mais il représente bien la plage dynamique que votre appareil peut capter et la masse d’information qu’un fichier RAW est capable d’emmagasiner.

Dynamic-Range

Illustration de la plage dynamique

L’ajustement des autres réglages de base

Aussi dans le panneau des réglages de base, vous trouverez des paramètres visant à peaufiner la gestion chromatique – c’est à dire des couleurs – de vos images : Température, teinte, clarté, vibrance et saturation.

Je ne m’attarderai pas trop à ces paramètres, tout d’abord dans le but de simplifier le processus, et aussi parce que trop de couleur peut détruire le rendu naturel original de la photo. De ce fait, je vous introduirai un peu plus bas aux profils de couleurs qui ont le pouvoir de vous rendre la vie encore plus facile.

Néanmoins, dans mon processus de traitement, j’aime toujours ajouter un petit soupçon de clarté, qui a pour effet de donner du relief et de la netteté à mes photos, afin de leur donner un peu de punch.

Detail-Section

Détails

L’ajustement des détails

Étant donné que je suis un maniaque du détail, je veux que mes photos soient aussi nettes que possibles et avec un minimum de bruit. Mais comme je n’aime pas perdre mon temps dans les détails, j’ai trouvé des réglages optimaux que j’applique à toutes mes photos, sans exception.

Ces réglages sont réalisés dans le panneau de « Détails » :

  • Le gain de netteté (Sharpening Amount) : 70;
  • Luminance de la réduction de bruit (Noise Reduction Luminance) : 40;
  • Laissez les autres curseurs tels qu’ils sont par défaut.

Les corrections de l’objectif

La distorsion de lentille et les aberrations chromatiques sont des problèmes fréquents en photographie. Heureusement, Lightroom peut les corriger pour vous.

Comme pour les détails, vous n’avez rien à comprendre. Faites comme moi et appliquez toujours la même formule :

  • Cocher la case « Supprimer l’aberration chromatique » (Remove Chromatic Aberration);
  • Cocher la case « Activer le profil de correction » (Enable Profile Correction);
  • Sélectionnez le profil qui s’applique à votre appareil photo et votre objectif.
Lens-correction

Correction de l’objectif

Les profils de couleurs

Voici un aspect de Lightroom qui risque de vous faciliter la vie en vous faisant gagner un temps précieux et qui est à lui seul (à mes yeux) une raison suffisante pour capturer vos images en format RAW.

Il s’agit de l’onglet « Explorateur de profils » (Profile Browser), où sont regroupés les profils de couleur émulant les simulations de films des fabricants d’appareil photo, en plus des profils fournis par Adobe.

Profile-Browser

L’explorateur de profil

Car voyez-vous, je suis un afficionado de Fuji, qui avant de devenir un leader des appareils photos numériques, était reconnu pour sa science des couleurs dans le temps que la compagnie fournissait des pellicules photographiques.

Ainsi, les profils de couleur de Fuji sont plus nuancés et subtiles que ceux des autres constructeurs. Parmi les « Film Simulation Mode » de Fuji, on retrouve Provia, Astia, Velvia, Classic Chrome (mon préféré), PRO Neg STD, PRO Neg HI, de même que les fabuleux ACROS noir et blanc.

Classic-Chrome

Profil Classic Chrome

Astia

Profil Astia

En équivalence chez Canon, nous retrouverions les « Picture Styles » Standard, Portrait, Landscape, Neutral, Faithful et Monochrome.

Chez Nikon, les « Picture Control » Standard, Neutral, Vivid, Monochrome, Portrait, Landscape, Flat.

Sony livre des « Creative Style » avec les noms Standard, Neutral, Clear, Deep.

Le choix d’un profil de couleur à un autre peut changer le style d’une photo du tout au tout. Et à ce jeu, Fuji écrase tous ses concurrents. C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles j’ai choisi Fuji.

Voici d’autres exemples pour illustrer qu’avec les profils de couleur, il n’y a de limite que votre créativité!

Cinema-Profile

Profil Cinéma

Vintage-Profile

Profil Vintage

Modern-Profile

Profil Moderne

Monochrome

Profil Monochrome

Comment automatiser le traitement de photos avec Lightroom

Me croyez-vous si je vous dis que ça me prend moins de 10 secondes pour traiter chacune de mes photos? Ne soyez plus perplexe. Lisez ce qui suit.

La création de presets

Lightroom est formidable pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles est de vous donner la possibilité de traiter vos images en un temps record. Cela est rendu possible avec les presets, ou des paramètres prédéfinis qui vous permettent de modifier l’aspect de vos photos en un clic. Vous pouvez donc considérer un preset comme un raccourci pour appliquer différents réglages en même temps.

Contrairement aux profils de couleurs qui rebalancent totalement les couleurs de vos photos, un preset agit comme un ensemble de filtres appliqué par-dessus la photo, chacun de ces filtres consistant en un réglage différent. La différence peut être minime aux yeux d’un novice, mais ça peut faire une énorme différence quand il s’agit de performance dans le traitement de centaines d’images.

J’ai donc créé un preset que j’applique sur toutes mes photos et qui consiste à automatiser tous les réglages que je viens de vous présenter. Si vous voulez reproduire mon preset il vous suffit d’effectuer les réglages suivants à partir d’une photo encore non traitée :

  • Hautes lumières : -80
  • Ombres : +50
  • Blancs : 0
  • Noirs : 0
  • Clarté : +15
  • Gain de netteté : 70;
  • Luminance de la réduction de bruit : 40;
  • Supprimer l’aberration chromatique;
  • Activer le profil de correction correspondant à votre appareil photo et votre lentille;
  • Sélectionner le profil de couleur Classic Chrome si vous avez un appareil Fuji.

Une fois ces réglages effectués, ne touchez à aucun autre réglage et créez un preset contenant tous ces réglages à l’aide des boutons de raccourci Ctrl + Shift + N. Le nouveau preset apparaîtra dans la liste des presets personnalisés situés dans le panneau des presets.

New-Develop-Preset

Création de preset

Maintenant que votre preset est créé, il vous suffit de l’utiliser.

Le traitement en lot

Personnellement, pour gagner du temps, j’automatise au maximum ma routine de traitement de photos. Au lieu d’éditer mes images une par une, je les traite donc par lots.

Dans le module de Bibliothèque (Library), après avoir importé les photos que vous voulez traiter, sélectionnez-les toutes, puis choisissez votre preset préféré dans le panneau de développement rapide (Quick Develop). En faisant cela, le logiciel appliquera votre preset sur toutes les photos en un seul clic.

Batch-Apply-Preset

Traitement en lot

L’ajustement final

Malheureusement, bien qu’il soit possible d’automatiser au maximum le traitement des photos, il n’y a pas de formule magique. Certaines manipulations restent obligatoires, ce qui implique de les faire individuellement sur chacune des photos.

Il ne reste que trois réglages à réaliser. Généralement, ces derniers ajustements me prennent moins de 10 secondes par image.

Le premier réglage à effectuer est le recadrage. À moins d’avoir un oeil de lynx et des réflexes de pongiste, votre photo sera mal cadrée, plus souvent que rarement. Cela est surtout vrai si vous ne photographiez pas exclusivement des paysages avec l’aide d’un trépied.

Vous avez peut-être remarqué que dans mon preset, j’ai mis les blancs et les noirs à 0. Ceci est dû au fait que les conditions d’éclairage changent à chaque prise de vue. Ces deux paramètres seront donc aussi changeants. Comme je l’ai dit précédemment, j’ajuste toujours les curseurs des blancs et des noirs en dernier. Pour laisser Lightroom les étalonner automatiquement, garder la touche SHIFT enfoncée et double-cliquer sur chacun des deux curseurs.

Final-Adjustments

Ajustement final

Et voilà mon processus de traitement de photo!

Mon processus de traitement de photos en bref

En résumé, voici les manipulations que je fais pour traiter mes photos :

  • Importation des photos à traiter en format RAW dans Lightroom;
  • Traitement en lot avec mon preset préféré;
  • Pour chaque photo : recadrage/alignement, réglage automatisé des blancs et des noirs;
  • Exportation des photos en format JPG.

En définitive, ce qui me prend le plus de temps, c’est la sélection des photos que je veux traiter. Une fois mes photos sélectionnées, je n’ai besoin que de 15 minutes pour traiter 100 photos, du début de l’importation à la fin de l’exportation.

Les faiblesses de mon processus

Pour sauver du temps, il n’y a rien de mieux que l’automatisation. Cependant, ce processus n’est pas sans défaut. Vous remarquerez peut-être que mon preset ne donnera pas un beau rendu sur toutes les photos. C’est normal car ce preset s’adapte à mes habitudes et mon style de photographie.

90% du temps, je prends des photos de jour, donc à l’extérieur avec un puissant éclairage naturel. Par contre, pour des photos de nuit, de coucher de soleil ou d’intérieur, ce preset n’est pas toujours approprié. Dans d’autres circonstances de lumière, afin de rendre la scène plus naturelle, je préfèrerais peut-être diminuer les ombres, ajouter plus de clarté et de vibrance ou même changer de profil de couleur si je trouve que le Classic Chrome est trop terne.

De plus, mes réglages pourraient ne pas vous convenir, ce qui est tout à fait compréhensible. En fin de compte, c’est à vous d’ajuster les curseurs afin que le rendu soit aussi proche que possible de la réalité, selon votre perception, ou selon votre goût. Les préférences sont par définition subjectives.

Je vous suggère donc d’adapter vos presets à votre propre style en fonction des conditions de lumière et en utilisant différents profils de couleur.

Une chose à savoir est que vous n’aurez pas besoin de beaucoup de presets car vraisemblablement, vous réutiliserez très souvent les mêmes. Savoir créer un preset et le sauvegarder signifie que vous l’avez sous la main quand vous en aurez besoin. Et en quelques clics, vos images seront prêtes à être partagées ou imprimées.

Comment acheter Lightroom?

Lightroom se décline en 2 versions:

Lightroom CC, qui est dans un environnement cloud, offre de multiples possibilités pour visualiser et travailler vos photos, notamment sur vos ordinateurs, téléphones portables et tablettes, sur le web et sur Apple TV. Cette version coûte 9.99 USD par mois, avec 1 To d’espace de stockage en ligne.

Lightroom Classic CC, c’est l’application à installer sur votre ordinateur. Elle coûte également 9.99 USD par mois. Par contre, l’offre inclut Adobe Photoshop et seulement 20 Go d’espace de stockage en ligne. Le stockage est fait sur votre ordinateur.

Consultez tous les plans de Lightroom sur le site d’Adobe.

Équipez-vous d’un appareil photo Fuji

S’il y avait une chose qui m’aide à maintenir ma passion pour la photographie, c’est bien parce que je possède un appareil photo Fujifilm.

Depuis de nombreuses années, j’utilise la gamme d’appareil photo X100 de Fuji, tout d’abord avec le Fuji X100T (3e génération) et maintenant le Fuji X100F (4e génération). Le Fuji X100V (5e génération) est sorti en 2020 et rien ne dit que je ne l’achèterai pas dans un proche avenir. Mon X100F est l’appareil photo idéal pour mes voyages.

Contrairement aux appareils Sony, Olympus, Canon et Nikon que j’ai déjà possédé, je ne me lasse jamais de shooter avec mon Fuji. Car justement, la gamme X100 a été conçue pour qu’un photographe ait du plaisir à le manipuler. Outre les couleurs exceptionnelles que Fuji procure, la gamme dispose d’une ergonomie parfaite et d’une qualité d’image incroyable tout en restant compact.

Il est vrai que son objectif fixe équivalent à 35mm limite un peu les possibilités de prise de vue. Avec la lentille Fujinon WCL qui l’ouvre à 28mm, il devient plus versatile dans presque toutes les conditions.

Fujifilm-X100V

FUJIFILM X100V

Si le fait d’avoir un objectif fixe est un obstacle à vos yeux, je vous recommanderais le Fuji X-Pro2 qui est l’équivalent du Fuji X100F mais avec objectif interchangeable. Son successeur le Fuji X-Pro3, plus récent, est l’équivalent du Fuji X100V.

Conclusion

Lightroom est le programme de traitement photographique par excellence. Il est facile de comprendre pourquoi la plupart des photographes, professionnels et amateurs confondus, l’ont adopté. Il est plus que suffisant pour répondre aux besoins essentiels de nombreux photographes.

Si comme moi vous cherchez à obtenir des photos exceptionnelles de vos voyages, n’attendez plus et commencez à vous familiariser avec Lightroom. Vos photos ne seront plus simplement belles, elles deviendront magnifiques!

 

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