Combien vous en coûtera-t-il pour 3 semaines au Japon? Vous trouverez le détail de nos dépenses à la toute fin de cet article. Mais avant, laissez-moi le soin de vous dire que le Japon était de loin le pays que je redoutais le plus, de par sa culture hermétique, ses coutumes et règles de conduite qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, son côté éclectique entre tradition et modernité, sa technologie à la pointe de l’innovation.
Et heureusement, nous nous sommes bien préparés et nous avons rapidement pris nos aises. L’orientation est facile, la nourriture est délicieuse, le coût de la vie est peu élevé (relativement aux pays développés) et les japonais sont d’une humilité, une courtoisie et une honnêteté exemplaire.
3 semaines au Japon
Les cerisiers en fleurs
Le seul inconvénient à visiter le Japon au mois d’avril est qu’il fait encore un peu frais durant la journée, ce qui nous a poussé à nous équiper de gants et de bonnets. Mais ce n’est pas réellement un désavantage car jamais nous n’aurions voulu manquer de voir la spectaculaire floraison des sakuras – ou cerisiers japonais – en cette période! Et quel spectacle incroyable! Partout au Japon, pour souligner le printemps durant la saison du Hanami, les japonais sortent dans les parcs en famille et entre amis pour un pique-nique sous les sakuras.
La floraison des sakuras ayant pris un peu de retard cette année, nous avons pu profiter de ces merveilleux arbres en fleurs durant la totalité de nos 20 jours au Japon! Que ce soit à Tokyo, à Kyoto, à Osaka, à Himeji ou à Nara, on en a pris plein la vue!
Tokyo
Tokyo nous a séduit. Que dis-je? Elle nous a épaté, enchanté, hypnotisé, éblouit! Les tokyoïtes (et aussi les japonais en général) sont d’une zénitude et d’une piété comme on en a rarement vu. Que ce soit dans la rue, dans le métro ou dans n’importe quel lieu public, les japonais ne laissent jamais transparaître une seule émotion négative. Personne ne se plaint, personne n’élève la voix, tout le monde est calme dans le métro et attend son tour avant de monter. Personne ne se regarde mais tout le monde est conscient du monde qui l’entoure. Toujours prêts à aider, la bienveillance est omniprésente. Sans éclat ni flafla, mais avec des gestes d’une simplicité déconcertante, les japonais vont au temple (shintoïste et/ou bouddhiste), effectuent des rituels de purification physique et spirituelle, puis continuent leur vie comme si de rien n’était. Dans cette mégalopole de 42 millions d’habitants, qui n’est ni plus ni moins que la plus grande agglomération urbaine du monde, il nous est quand même arrivé de remarquer quelques visages fatigués, énervés, stressés, mais seulement chez les étrangers, jamais chez les japonais.
Comme tout bon touriste, nous n’aurions pas voulu manquer certaines attractions de la capitale nippone, comme à Shibuya, où nous avons pris un bain de foule parmi les milliers de piétons qui traversent le carrefour le plus fréquenté du monde, chaque fois que le bonhomme passe au vert.
Nous avons été à l’observatoire du siège du gouvernement métropolitain de Tokyo, d’où nous avons pu admirer toute l’immensité de la mégalopole. Nous avons même pu y apercevoir au loin le mont Fuji!
Le vaste sanctuaire shintoïste Meiji Jingu fêtera bientôt son centenaire. C’est un havre de paix en plein milieu de la ville.
Harajuku a longtemps été le quartier de la mode, du rock et plus généralement de l’avant-garde. Aujourd’hui, le quartier est plutôt fréquenté par des adolescents adeptes de la mode Lolita, ou fans de cosplay, mangas et jeux vidéo.
Ginza est par excellence le quartier du luxe japonais où les grands de la mode internationale (Prada, Louis-Vuitton, Gucci, Dior et consort) côtoient les grands du Japon (Sony, Ricoh, Seiko, Nissan, Yamaha, etc.). Beaucoup de voyageurs préfèrent éviter ces quartiers chics. Nous, au contraire, aimons marcher sur les mêmes trottoirs que les riches. La beauté ne se trouve pas que dans la nature. Nous savons aussi apprécier le travail d’orfèvre autour d’un beau diamant chez Tiffany, l’horlogerie fine d’une Rolex, ou encore la délicatesse d’une robe Prada (Jessica) ou celle d’une caméra Leica (moi).
La fameuse Tour de Tokyo se veut une version moderne de celle d’Eiffel. Moins imposante que cette dernière, elle reste tout de même impressionnante!
Juste à côté de la Tour de Tokyo se trouve le très joli temple bouddhiste San’en-zan Zōjō-ji. Nous avons pu y admirer une cérémonie traditionnelle bouddhiste.
Nous sommes allés au Akihabara Electric Town, le quartier privilégié des amateurs de mangas, jeux vidéo et de culture populaire japonaise. Les garçons ont adoré. Et moi, j’ai retrouvé la nostalgie des années 80, du temps où on regardait les Dragon Ball, Chevaliers du Zodiac, où on jouait à la Gameboy et à la console Sega.
Ueno est connu pour son grand parc rempli de cerisiers en fleurs et ses nombreux musées. Mais en soirée, nous y avons découvert un quartier en effervescence, avec beaucoup de bars, de restaurants et de commerces.
Notre coup de cœur à Tokyo n’est autre que le TeamLab Borderless! Nous les grands, tout comme les petits, on en a pris plein les yeux! Cette exposition artistique et interactive permanente est basée sur des jeux de lumière, de sons et de miroirs. Et c’est la seule attraction que nous avons payée à Tokyo en 9 jours!
Le Tokyo Skytree, inauguré en 2012, est la 2e plus grande structure au monde, après le Burj Khalifa de Dubai. Cette tour de radiodiffusion est aussi impressionnante de proche que de loin.
Non loin du Skytree, dans le quartier d’Asakusa, se trouve le Senso-ji qui est le plus vieux temple bouddhiste de Tokyo. Bien que ce soit un lieu très achalandé, le sanctuaire est magnifique et très photogénique, de jour comme de nuit. On y voit se promener des touristes vêtus de kimonos japonais.
Kyoto
Kyoto a été pendant 10 siècles la capitale impériale du Japon, un titre qu’elle a perdu en 1868 au profit de Tokyo. Mais elle reste quand même la capitale culturelle et religieuse du Japon.
Datant du 14e siècle, le Kinkaku-ji est autrement appelé Temple du pavillon d’or. Il porte bien son surnom, puisqu’il est recouvert entièrement d’or pur, à part le rez-de-chaussée. Il est rattaché à l’école Rinzai, une des 3 principales sectes du bouddhisme Zen (qui puise son origine du bouddhisme Mahayana, c’est-à-dire de la Chine). C’est un des symboles de Kyoto et il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Ryōan-ji, du 16e siècle, est un monastère reconnu pour son célèbre jardin de pierres, qui est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la culture zen japonaise. Il sied au milieu d’un environnement magnifique, où l’esthétique et la nature se marient à merveille. Également patrimoine de l’UNESCO.
La magnifique bambouseraie d’Arashiyama est une des attractions les plus populaires de Kyoto! Et il ne faut certainement pas la louper quand on est de passage dans cette ville!
Gion est le quartier le plus touristique de Kyoto, et aussi celui des geishas. On en a d’ailleurs aperçu quelques-unes en train de s’y promener! On a adoré s’y sillonner ses petites ruelles très photogéniques, tout en admirant ses maisons traditionnelles, temples et pagodes, au milieu des cerisiers en fleurs.
Un autre quartier traditionnel est Higashiyama, qui se trouve à être collé à Gion. C’est un point incontournable pour ses maisons anciennes, ses ruelles et ses nombreux petits restaurants ou cafés.
Kiyomizu-Dera est un grand complexe de temples bouddhistes et shintoïstes, classé au Patrimoine de l’Unesco et constituant l’une des visites les plus populaires de la ville, avec notamment la vue du bâtiment principal construit à flanc de montagne. Ce dernier étant en rénovation durant notre visite, nous avons dû nous contenter des autres structures du grand complexe, et c’était quand même sublime!
Nous n’aurions pas voulu quitter sans voir le Fushimi Inari Taisha. C’est le principal sanctuaire shintoïste dédié au dieu Inari, le saint patron du commerce. Le site est reconnu pour ses 10 000 toriis, ces arches oranges, qui sont des dons faits par des entreprises et qui couvrent l’immense superficie du domaine. Des légions de touristes y affluent pour se faire photographier au milieu de ces toriis. Nous avons marché près de 3 heures et nous n’avons même pas vu tous les toriis du site.
Un détour par les fameuses arcades commerciales de Teramachi et Shinkyogoku ne fait pas de tort. D’autant plus qu’elles sont connectées au non moins célèbre marché Nishiki!
Osaka
Osaka, cette ville à l’ombre de Tokyo, possède une aire métropolitaine de 20 millions d’habitants qui englobe Kyoto et Kobé. Mais pour les foodies, Osaka n’a rien à envier à sa grande concurrente car c’est le véritable paradis de la bouffe japonaise! En se baladant dans le marché de Kuromon Ichiba, on a vu de beaux fruits à prix d’or, des fruits de mer d’une taille gigantesque et des coupes de bœuf avec un persillage exceptionnel. Si nous avions eu un budget illimité, nous aurions goûté à tout!
Mais l’attraction la plus touristique de la ville est sans conteste son charmant château d’Osaka datant du 16e siècle, qui a été détruit et reconstruit à maintes reprises.
L’Aquarium d’Osaka est réputé pour posséder un des plus grands bassins au monde, comportant des requins-baleines. Nous y avons passé une demi-journée très divertissante, alors qu’il pleuvait dehors.
Dontonbori et Tsutenkaku sont des quartiers très illuminés la nuit et débordants de monde qui ont soif de shopping et de bonne bouffe. C’est toute une sensation de s’y promener et d’être au milieu de cette dynamique qu’on ne trouve nulle part ailleurs qu’au Japon.
Himeji
À Himeji se trouve ce qui est considéré comme étant le plus grand et l’un des plus somptueux châteaux du Japon. Le château de Himeji, véritable fierté pour le pays, est répertorié parmi les trésors nationaux du Japon et inscrit au patrimoine de l’UNESCO.
Nara
Nous avons passé une superbe journée à Nara, où nous avons pu admirer des daims en liberté autour de monuments inscrits au patrimoine de l’UNESCO. Les daims se promènent librement partout et sont protégés, puisqu’ils ont été proclamés comme étant messagers des dieux de la religion shintoïste par la famille impériale Fujiwara. C’est très drôle de les voir se courber en révérence pour obtenir des biscuits que les touristes leur offrent.
Nous avons pu visiter le complexe Todaiji qui regroupe plusieurs bâtiments, parmi lesquels le Daibutsuden, qui est la plus grande structure en bois du monde et qui renferme le plus gros bouddha en bronze au monde (15 mètres de haut et 500 tonnes).
Nous loin de là se trouve le temple Nigasu-Do qui est un autre trésor national du Japon.
Le sanctuaire de Kasuga Taisha, au milieu de sa forêt protégée depuis plus d’un millénaire, est aussi un lieu sacré qui est reconnu pour ses nombreuses lanternes de pierres et de bronze qui l’entourent et qu’il renferme.
Pour mieux se préparer
Itinéraire
Nous sommes restés pas moins de 9 nuits à Tokyo, ce qui nous a donné le temps de prendre nos aises avec le mode de vie à la japonaise. Tout ce temps n’a pas été trop long, car Tokyo est une mégalopole où les principales attractions se trouvent éparpillées à travers toute la ville. Nous avons ensuite séjourné 5 nuits à Kyoto, avant de rejoindre Osaka pour 6 nuits. Nous avons utilisé Osaka comme point stratégique afin de visiter Kobé, Himeji et Nara dans le cadre d’excursions d’une journée.
Transport
Une astuce de Travel Hacking : pour relier Tokyo à Kyoto sans perdre une journée complète, nous avions 2 choix :
- Prendre un train, ce qui aurait coûté entre 92 et 127 USD par personne.
- Prendre un vol avec Japan Airlines entre Tokyo Haneda et Osaka Itami avec nos points (4500 points Avios + 3.70 USD), puis un train d’une heure pour 980.00 JPY (6.46 USD) vers Kyoto.
La décision était facile. En plus, l’aéroport Haneda a reçu plusieurs prix Skytrax en 2019 et parmi les plus prestigieux : 2e meilleur aéroport au monde (après Singapour Changi), meilleur aéroport domestique au monde et aéroport le plus propre au monde. En regardant par les hublots avant le décollage, on n’en revenait pas : les agents de piste nous saluaient pour nous souhaiter un bon vol. Incroyable!
Nous n’avions pas prévu d’aller visiter l’emblématique Mont Fuji dans notre itinéraire japonais. Pas de problème! Nous avons quand même programmé de l’admirer… à partir de l’avion! Bon ok, ce n’est pas pareil, mais on l’a quand même vu de très proche!
Le Japon est réputé pour la facilité d’utilisation, la fréquence et la fiabilité de ses transports en commun. Nous avons donc utilisé à profusion des trains et des bus qui nous amenaient partout où nous le voulions. Et puisque la plupart de nos trajets étaient de courte distance, nous n’avons pas estimé rentable de prendre la JR Pass. Nous avions néanmoins des IC Card (Pasmo à Tokyo et Icoca à Kyoto/Osaka), qui sont des cartes de paiement prépayées très pratiques qui permettent d’utiliser les transports en commun et d’être automatiquement débités en la présentant aux bornes situées aux entrées et sorties des stations.
Lorsque les distances que nous avions prévu de parcourir étaient plus grandes, nous économisions en prenant des billets de transport à la journée, comme la Kansai Area Pass dans la région d’Osaka, ou les Tokyo Subway 24, 48 ou 72-hour Tickets.
Pour nous orienter, Google Maps était notre meilleur ami. Il nous suffisait de simplement spécifier notre destination pour que Google nous donne les options de transport, horaires, coûts et plateformes d’embarquement.
Hébergement
Le logement étant réputé être extrêmement cher au Japon, et de surcroit durant le temps des cerisiers, nous avons préféré ne pas nous y prendre à la dernière minute, mais de louer nos logements plus de 6 mois à l’avance, soit en septembre 2018. Et bien qu’à l’époque, le taux d’occupation des hôtels atteignait déjà les 90%, j’ai quand même réussi à dénicher des hôtels très acceptables à d’excellents tarifs. Nos 20 nuits d’hébergement ne nous ont coûté que 105,300.00 JPY (694.59 USD), soit 5,265.00 JPY (34.73 USD) par nuit, pour notre famille de 4.
Barrière de la langue
Et comme nous ne parlons pas un mot de japonais, nous utilisions Google Translate qui sait traduire les inscriptions japonaises en mode réalité augmentée.
Nourriture
Le bœuf de Kobé
Nous avons eu le plaisir de prendre un repas dont nous nous souviendrons très longtemps! Nous avons été au restaurant La Shomon qui se trouve à Tarumi, à quelques minutes de Kobe en train, pour déguster ce qui est considéré être ni plus ni moins que le meilleur bœuf du monde! Et nous ne pouvons tarir d’éloges concernant ce lieu!
Tout d’abord, nous avons été accueillis par la gentille propriétaire Lauralee en personne, une américaine mariée à un japonais et vivant au Japon depuis 25 ans. Lauralee nous a introduit aux 2 bœufs, l’un de Kobe et l’autre de Miyazaki (qui rivalise avec au Japon celui de Kobe et se montrant même champion du Japon certaines années!), que nous allions déguster en nous montrant leurs certificats d’enregistrement. Les certificats affichent le nom de l’animal, sa race, sa lignée généalogique de bœufs gagnants de concours, le retraçant jusqu’à ses arrières grands parents, ainsi que l’empreinte de son museau qui fait office d’empreinte digitale puisqu’il n’existe pas deux empreintes de museau identiques.
Lauralee nous a ensuite concocté un menu de rêve en nous proposant le meilleur de son stock, des pièces de viande hors du commun, ce qui se fait de mieux en matière de persillage. Nous avons ainsi pu goûter à une belle sélection d’entrecôtes de Miyazaki, un beau morceau de Miyazaki vieilli 60 jours et une noix de basse côte de Kobe. Les garçons ont pris un grand plaisir à cuire eux-mêmes leur viande et à le déguster. Luka, qui est d’habitude assez difficile avec la nourriture, n’y est pas allé de main morte cette fois-ci et c’est lui qui a mangé le plus et le plus vite! Le chef a cuit par 3 fois la coupe de bœuf vieillie de 60 jours en laissant bien le temps à la viande de reposer entre les cuissons. Toutes les coupes étaient extrêmement tendres, juteuses à souhait et fondaient comme du beurre dans la bouche, comme nous l’avions espéré ?. Comme accompagnement, nous avions du riz, quelques légumes, du kimchee et de la soupe.
A savoir, il n’est possible de manger du bœuf de Kobe qu’au Japon, et nulle part ailleurs, à quelques exceptions près (et à prix d’or!). Et bien que beaucoup de restaurants au Japon prétendent servir du bœuf de Kobe, il n’est pas rare qu’ils vous servent du bœuf d’une autre race japonaise. Après tout, vous ne vous en apercevriez même pas! Il faut dire que la qualité du bœuf japonais, quelle qu’en soit la race, est à des années-lumière de presque tout ce qu’on peut trouver ailleurs sur la planète. Car si l’on gradue la qualité du bœuf strictement sur l’échelle du persillage, c’est-à-dire le gras se trouvant entre les fibres de la viande et qui donne le goût et la tendreté à cette dernière, les bœufs Nord-Américains font vraiment pâle figure. Au Canada par exemple, quand on mange du bœuf « Prime », on mange ce qui se fait de mieux au Canada, avec seulement 2% des bœufs qui portent ce label. Or, le persillage du bœuf Prime se situe à partir de 3 sur une échelle de… 12! Au Japon, l’échelle de persillage commence à 3 et va jusqu’à 12. Et il n’y a aucun autre pays qui peut se targuer de produire du bovin avec un persillage supérieur à 10. Et pour vous situer, les pièces de viande que nous avons mangées dans ce restaurant provenaient de deux bœufs de grade A5, avec un persillage de 12 sur 12. C’est grâce à un procédé d’élevage très spécial que les japonais sont devenus les experts incontestés de la viande de bœuf. Ils cajolent leurs vaches en les massant, en leur faisant écouter de la musique classique et en leur servant de la bière à boire. Et le résultat est surprenant!
Vous devez vous demander pourquoi nous avons fait de ce repas une importante priorité? Sachez que nous ne sommes pas des novices dans la dégustation de bœuf. Depuis quelques années, nous achetons du bœuf en carcasse car nous n’aimons pas la viande que nous trouvons dans les épiceries. Il s’avère que les trois dernières carcasses de bœufs que nous avons achetées sont du wagyu, de race japonaise et dont l’élevage se situe au Québec. Nous nous ravitaillons donc directement chez le producteur et nous connaissons la qualité de la viande que nous mangeons. Et quand on sait que le filet mignon du wagyu se détaille à 300$ le kilo, le bœuf au prix de la carcasse nous permet de manger bien en dépensant relativement peu!
Et pour situer ce qu’on a mangé par rapport à notre dernier bœuf wagyu adopté au Québec, eh bien je dirais que bien que ce dernier ait été un champion du Canada, avec son persillage de 9 sur 12 et vieilli 40 jours, il se serait fait écraser dans la catégorie des poids lourds du Japon.
Au final, ce repas nous a coûté la « modique » somme de 20,051.00 JPY (132.26 USD), dont 12,960.00 JPY (85.49 USD) pour la seule coupe de 100 grammes de Kobé!
Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire si vous venez au Japon!
Le Fugu
Connaissez-vous le Fugu? Vous en avez peut-être entendu parler comme étant le poisson le plus venimeux au monde. Préparé par les mauvaises mains, il peut vous envoyer directement sur votre lit de mort en 2 heures top chrono. Il faut environ cinq ans à un cuisinier pour obtenir son droit à la préparation du fugu. Bien préparé, c’est un met délectable. Nous avons profité de notre passage dans le quartier d’Asakura, à Tokyo, pour goûter à ce fameux Fugu en sashimi (cru) et c’était réellement délicieux!
Ramen, Sushi, Takoyaki, etc.
Nous avons trouvé qu’il pouvait être réellement facile de manger de manière économique au Japon. Bien sûr, comme partout, il existe des restaurants haut-de-gamme qui offrent des menus à des prix démesurés. Mais Google, encore une fois, peut nous dénicher des restaurants très économiques et servant de la nourriture délicieuse! Le Japon déborde en effet de petits restaurants offrant des repas coûtant aussi peu que 350.00 JPY (2.31 USD), comme un délicieux ramen! Nous nous satisfaisions souvent amplement pour moins de 2,000.00 JPY (13.19 USD) à nous 4.
Les restaurants les plus économiques sont ceux qui sont qualifiés de Self-Service, où la commande et le paiement se font sur une machine se trouvant à l’entrée du restaurant. Et quand la nourriture est prête pour être servie, généralement en moins d’une minute, il suffit d’aller la chercher au comptoir, puis de la savourer. De manière générale, nous avons trouvé que Tokyo offrait beaucoup plus de restaurants économiques que Osaka et Kyoto.
Nous raffolons des sushis, et bien que les restaurants de sushis ne soient pas aussi fréquents que nous l’aurions pensé, nous avons quand même pu satisfaire nos fins palets d’extraordinaires bouchées de poissons crus. Par plusieurs fois, nous avons fréquenté les restaurants de sushi disposant de rails qui promènent les petites assiettes de sushis devant les clients. À la fin du repas, les assiettes vides sont comptabilisées et la facture est émise. Ces restaurants de sushi de type « conveyor belt » sont ordinairement très économiques.
Parmi les nombreuses spécialités d’Osaka que nous avons eu l’opportunité de goûter, nous recommandons chaudement les Takoyaki de Wanaka et les cheesecakes de Rikuro. Je salive juste à l’écrire!
État des dépenses
Grâce à des choix décisionnels stratégiques, le Japon ne nous a finalement pas coûté aussi cher que nous aurions pu l’envisager. Nous le classons parmi les moins chers des pays chers. En comptant notre folie de bœuf de Kobé, le coût de notre séjour pour notre famille de 4 s’élève à :
- 469,300.00 JPY (3,095.65 USD);
- 23,465.00 JPY (154.78 USD) par jour;
- 5,867.00 JPY (38.70 USD) par personne et par jour.
En détail :
Catégorie de dépense | Montant dépensé |
---|---|
Avion | 161,000.00 JPY / 1,062.01 USD |
Hébergement | 105,300.00 JPY / 694.59 USD |
Transport | 54,600.00 JPY / 360.16 USD |
Restaurants | 93,500.00 JPY / 616.75 USD |
Épicerie | 34,700.00 JPY / 228.89 USD |
Activités | 20,200.00 JPY / 133.25 USD |
Total | 469,300.00 JPY / 3,095.65 USD |
En bref
Dates | 2019-03-29 au 2019-04-18 |
Nombre de jours | 20 |
Villes visitées | Tokyo, Kyoto, Osaka, Himeji, Nara |
Arrivé par | Vanuatu en avion |
Parti par | Taiwan en avion |
Moyen de transport | Métro, bus |
Distance parcourue (excluant les vols) | 1290 km |
Nombre de photos prises | 8800 (440 par jour) |
Devise | Le yen japonais (1.00 USD = 151.60 JPY) |
Conclusion
Le Japon aura été un coup de cœur assuré de notre tour du monde. Ces 20 jours ont passé à une folle allure et nous avons l’impression de n’avoir qu’effleuré la partie visible de l’iceberg! Chose certaine, dans la catégorie des pays « à refaire », nous garderons le Japon en tête de liste!
Et maintenant, cap sur l’ile de Formose, plus communément appelée Taiwan!
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2 comments
Merci Poly pour ce beau documentaire. Ça nous fait également voyager.
Avec plaisir Hari 🙂