J’exerce aujourd’hui mon droit à la liberté d’expression pour apporter mon grain de sel sur un sujet qui sème actuellement la controverse dans le monde occidental. J’ai nommé l’écologisme, ou cette idéologie politique élevée au rang de nouveau paradigme.
Soyons clair, je ne remets pas en cause la nécessité de préserver nos environnements de la dégradation, de la surexploitation, de la déforestation et de la pollution, mais seulement la frange radicale d’un mouvement de pensée éco-centrique, qui considère que l’homme est coupable du réchauffement climatique.
Pour vous mettre en contexte, nous avons achevé cette année un tour du monde en famille, ce qui nous a permis de visiter 50 pays en 14 mois et demi. Un tel rythme de voyage n’aurait pas été possible sans prendre l’avion. Et nous l’avons pris 56 fois plutôt qu’une.
Ce qui devait arriver arriva. Nous avons été mitraillés de critiques par des gens pour qui notre manière de voyager ne se situe pas dans leurs idéaux. On nous a fait remarquer que notre emprunte carbone est colossale et que nous aurions dû prioriser les moyens de transport plus écologiques. On nous a également traité d’inconscients, d’égoïstes, d’individualistes, d’insensibles, voire même de criminels et d’assassins de la planète. Une minorité allait même jusqu’à espérer qu’avec les statistiques, un crash d’avion soit du voyage.
Remarquer que ce texte est particulièrement long car c’est dans le cadre d’une démarche logique que je vous expose mes convictions. Vous pouvez sauter directement aux sections qui vous intéressent au regard de la table des matières ci-dessous. Mais gardez en tête que chacune de mes déclarations sont faites dans un contexte de valeurs et de perceptions qui m’appartiennent, que j’explique en détail dans les premières sections du texte, et qui peuvent vous permettre de mieux comprendre mes conclusions.
Introduction
Par cet article d’opinion, je vise donc à exprimer ma logique de pensée en exposant mes croyances et les raisons qui les appuient. Et comme les convictions sont influencées par un ensemble de valeurs, de principes et de prétextes, j’ai tenu à rassembler un maximum d’éléments pour étayer ma logique. C’est pourquoi nous traiterons de sujets aussi divers que la psychologie, la sociologie, la philosophie, la politique, la science et la religion. Car en effet, l’écologie transcende tous ces sujets!
Cet écrit risque de m’attirer une multitude de critiques. À l’avance, je tiens à préciser que mon argumentation contient beaucoup des généralisations et des liens de cause à effet qui peuvent sembler louches pour certains. La plupart d’entre vous se sentirez aussi négativement visés par certains de mes propos et je m’en excuse à l’avance.
Mon objectif n’est évidemment pas d’attaquer des systèmes de pensées, des ensembles de théories ou des personnes en particulier, mais plutôt d’appeler à la tolérance, par une prise de conscience – et éventuellement une remise en question – sur les environnements dans lesquels nous évoluons et qui affectent nos aptitudes intellectuelles et morales!
Ma démonstration n’est pas infaillible. Mais je me définis comme un chercheur de vérité. Donc si vous pensez que je suis dans le tort, je suis ouvert à débattre. Et si vous avez une alternative à mon opinion, je ne demande qu’à être convaincu, mais utilisez un raisonnement logique, s’il vous plaît.
Le contexte sociologique du débat écologique
Chaque personne possède un iceberg culturel
Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous seriez devenus si vous étiez né dans un autre pays? Si vous aviez une autre couleur de peau? Si vos parents vous avaient inculqué une autre religion? Si vous aviez grandi dans un autre environnement? Si vous aviez choisi des amis différents?
Auriez-vous eu les mêmes valeurs qu’aujourd’hui? Auriez-vous eu les mêmes priorités? Auriez-vous fait les mêmes choix de vie? Auriez-vous pensé de la même manière? Auriez-vous eu les mêmes convictions? Auriez-vous potentiellement été une meilleure personne? Auriez-vous été plus tolérant?
Pour commencer, et de surcroit dans un contexte de réchauffement climatique, quoi de mieux que d’utiliser l’iceberg pour représenter une personne qu’il faut convaincre de la véracité du changement climatique?
Dans un iceberg, la partie visible au-dessus de l’eau n’est en réalité qu’un petit morceau d’un ensemble beaucoup plus grand. De même, on a tendance à considérer la culture d’un groupe d’individus comme étant ses nombreuses caractéristiques observables, c’est-à-dire leurs gastronomies, leurs danses, leurs musiques ou leurs arts. Mais il ne s’agit là que de la manifestation externe d’une culture qui est plus profondément ancrée.
En grandissant, nous avons tout reçu en héritage ou développé une identité propre, des coutumes, une éducation, des principes et des perceptions. Depuis notre plus jeune âge, notre inconscient nous dicte ce qui est bon et mauvais, ce qui est bien et mal, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Nos relations et nos choix de vie façonnent constamment la réalité que nous cultivons dans notre propre environnement. Naturellement, si nous nous exposons de manière perpétuelle et répétée au même environnement, nous nous forgeons des croyances, des convictions et une mode de pensée qui, à leur tour, commandent nos opinions, notre attitude, notre ligne de conduite et notre comportement.
La connaissance de la vérité est relative
L’un des aspects les plus prévalents et préjudiciables de notre culture est le besoin d’avoir raison. Néanmoins, la connaissance de la vérité est à la fois relativement absolue à soi-même et absolument relative aux autres. Comme tous les goûts sont dans la nature, toutes les vérités sont aussi dans la nature. Mais qu’en est-il de la vraie vérité? Même si notre vérité relative est la vérité absolue, cela ne nous donne pas le droit de se penser meilleur que les autres, et encore moins le pouvoir d’assommer les populations à coup de massues et espérer que par effet de masse, un maximum de gens adhère sans se poser de questions à nos idées, principes, valeurs, croyances et idéaux.
Nous défendons tous fièrement notre propre réalité chèrement acquise depuis notre naissance. Les difficultés rencontrées tout au long de nos vies ont forgé notre caractère, notre personnalité, nos forces. Nous considérons tous être de bonnes personnes car nous avons fait de notre mieux pour arriver là où nous sommes. Si notre vie est un échec, ce n’est pas notre faute, mais celle des autres. Si notre message n’a pas été bien transmis, ce n’est pas parce que notre message est mauvais, mais parce que les autres ne le comprennent pas.
Peu importe nos antécédents, nous sommes fiers de ce que nous sommes devenus car nous considérons tous être de bonnes personnes. Nous nous comparons aux autres et nous nous convainquons que nous sommes mieux que les autres. Notre système de santé est le meilleur, notre système d’éducation est le meilleur, notre histoire est la meilleure, notre gastronomie est la meilleure, nos industries sont les meilleures. Nous n’avons rien à apprendre des autres mais nous avons tout à apprendre aux autres.
Ainsi pense le monde. Ainsi se crée l’intolérance.
L’ouverture d’esprit et la tolérance ne sont pas des valeurs naturelles
Toute information que nous recevons se heurte à notre iceberg culturel. Nous filtrons toute information par notre système de raisonnement qui est constitué de nos valeurs, nos principes, nos croyances, etc.
Dans certains pays, un individu qui change de religion est une honte pour sa propre famille, un rebelle aux yeux de la société, un fardeau qui mérite d’être marginalisé. Cet individu ne mérite simplement pas de vivre. Mais il est perçu en héros dans les démocraties occidentales.
Dans les démocraties occidentales, un individu qui n’adhère pas à l’hystérie climatique est un imbécile aux yeux de la société, un criminel qui mérite d’être marginalisé. Cet individu mérite simplement de se crasher en avion. Loin d’être un héros, c’est un zéro.
Les deux individus ont juste le courage de leur conviction. Deux poids, deux mesures.
Plus souvent qu’autrement, notre manque d’ouverture d’esprit et de tolérance nous pousse de manière inconsciente à rejeter tous les discours ce qui ne concorde pas avec notre système de valeurs et ce, sans même chercher à en analyser la qualité.
Ainsi, au lieu de chercher à comprendre notre interlocuteur, nous le critiquons et le rabaissons. Par excès de fierté ou par peur de voir notre forteresse culturelle s’écrouler comme un château de cartes, nous refusons d’admettre notre tort. Au lieu d’accueillir la diversité d’opinions, nous la fuyons et tentons de l’éliminer. En faisant cela, nous nous renfermons sur nos valeurs et campons sur nos positions.
Le changement d’opinion est difficile
(Mal)heureusement, l’iceberg tend à fondre et ce, de plus en plus rapidement, au fur et à mesure qu’il s’éloigne de la banquise. La pression de l’eau plus chaude sur ses flancs, combinée à la poussé d’Archimède dans ses profondeurs, fait peu à peu disparaître sa partie émergée. Ces forces peuvent être apparentées à la prise de conscience collective. Notre environnement (nos relations, notre éducation, les réseaux sociaux, les médias, etc.) nous fait prendre conscience des enjeux de la société dans laquelle nous gravitons.
En partant du principe que notre monde est peuplé de 7.5 milliards d’individus, de toutes races, de toutes religions, de toutes cultures, vivant tous des réalités différentes et que chacun possède un bagage particulier, convaincre tous les individus sur un sujet aussi complexe que l’écologie est une tâche ardue. De surcroit, élever l’alarmisme climatique au rang de nouveau paradigme dans le monde entier, même en l’espace d’un siècle est une tâche colossale pour ne pas dire impossible.
Le saviez-vous? Bien qu’il soit généralement admis que la Terre soit ronde, il existe une irréductible partie de population qui croit encore qu’elle est plate. Ce qui peut apparaitre pour une évidence pour la plupart ne l’est pas forcément pour certains. Et pour cause, ceux qui adhèrent à la théorie de la Terre plate ont aussi des raisons qu’ils qualifient d’évidentes de le faire. Je tiens à préciser que je n’y adhère personnellement pas, mais j’en ai étudié les arguments et ils ne sont pas aussi farfelues qu’on ne le porte à croire.
Pour changer les croyances d’un individu du tout au tout, mieux vaut posséder de sérieux arguments. Le problème réel, c’est de savoir si un argument est réellement sérieux ou pas. Car même s’il peut paraitre évident aux yeux de celui qui y croit, ses hypothèses peuvent reposer sur de faibles fondations.
Dans les circonstances complexes du sujet que nous traitons et dans lequel de forts arguments existent pour adhérer d’un côté comme de l’autre, mieux vaux faire preuve de beaucoup d’humilité et de favoriser le dialogue. Malheureusement, la confrontation est (trop) souvent la solution envisagée, au détriment du dialogue.
Mon iceberg culturel
Ma perception
Ceux qui nous ont suivi durant notre voyage se sont probablement rendu compte de mes facultés analytiques. Ce même esprit analytique m’a conduit à faire des études scientifiques et à décrocher 6 diplômes universitaires, parmi lesquels un « Bachelor in Applied Physics » à l’Université de Portsmouth (Angleterre), et une Maîtrise en Génie Électrique à l’Université Laval (Canada), avec une concentration dans les radiocommunications.
Certes, un degré d’éducation n’est pas garant de la vérité. Aussi, je ne peux prétendre avoir l’autorité de parler de climatologie, puisque je ne connais rien à ce sujet. Par contre, pour avoir consacré énormément de temps à m’informer, pour avoir des notions assez avancées dans le domaine de la science et pour en connaître un peu sur l’éthique de la recherche scientifique, je peux dire avec certitude que les résultats des recherches scientifiques et les journaux de publications scientifiques peuvent être contrôlés par une minorité de scientifiques, financés par des lobbys, appuyés par les gouvernements de ce monde, et qui peuvent faire passer le message qu’ils veulent bien faire passer. Les communautés scientifiques peuvent même aller jusqu’à rejeter des articles qui vont à l’encontre des croyances de leurs procurateurs.
Contrairement au temps de Galilée, Copernic, Newton, Kepler, Foucault ou Schrödinger (ce dernier m’en a fait un peu baver!), la recherche scientifique n’est maintenant plus exercée pour trouver des nouvelles théories, mais plutôt pour appuyer des idéologies politisées. Pour cette raison, tout résultat qui se situe en dehors des vérités incontestables des scientifiques « mainstream » peut être rejeté, aussi plausible qu’ils puissent être. Et l’écologie ne déroge pas à la règle!
Ma raison
Alors que tout le monde tolère sans suspicion le matraquage scientifique et médiatique, j’ai pris comme habitude de ne jamais prendre pour acquis l’information que je reçois sans m’interroger sur la véracité des faits rapportés ou sans vérifier la logique derrière le raisonnement. Ceci n’exclue pas que je puisse me tromper.
Ainsi, je me suis penché de manière neutre sur les prémisses, les principes et les origines des croyances, non seulement des alarmistes, mais aussi des climato-sceptiques. J’ai pris connaissance des arguments des deux camps en lisant des ressources scientifiques des deux camps et en visionnant des débats entre des experts des deux camps.
Je me suis rendu compte qu’il n’y a aucune certitude absolue quant au fait que les activités humaines soient la cause du réchauffement climatique. Cela est principalement dû au fait que, contrairement à ce que la communauté scientifique le prétend, il n’est pas prouvé que le CO2 anthropique (d’origine humaine) ait une influence significative sur le réchauffement climatique.
Ma position
Entre les alarmistes scientifiques et les climatosceptiques de renom, il y a une foule de monde qui ne sont pas intéressés, ni aptes, à consacrer du temps pour éplucher toutes les littératures en lien avec l’écologisme, mais qui ont des convictions plus ou moins claires envers un camp ou l’autre. À cet égard, bien que j’aie pris la peine de m’informer durant des heures sur ce sujet complexe, je ne me considère pas encore assez ferré en la matière pour avoir une conviction claire et hors de tout doute. A plus forte raison, je ne crois pas que la plupart des gens qui militent (ou qui simplement manifestent une opinion) sur l’écologisme soient réellement aptes à comprendre la portée de leurs actions.
C’est pourquoi, même si mes arguments tendraient en faveur des climato-sceptiques, je préfère laisser une porte ouverte à l’incertitude. Parce que la vérité est une chose, ma connaissance de la vérité en est une autre. Cela implique que l’essence de la recherche rationnelle devrait être l’humilité intellectuelle, et que la progression lente et douloureuse vers la vérité est mieux servie par l’expression ouverte et honnête du désaccord. Pour toutes ces raisons, je condamne toutes tentatives d’utiliser la force politique pour mettre fin au débat académique, de part et d’autre.
Mon héritage
Personnellement, mon iceberg et mon héritage culturel ont été plus qu’éprouvés. Mes grands-parents ont fui la Chine communiste pour le Cambodge où mes parents sont nés. Le communisme ayant rattrapé ma famille au Cambodge, mes parents persécutés ont fui pour la France, ou je suis né. J’ai grandi dans les traditions taoïstes, confucianiste et bouddhiste.
Ma jeunesse a été forgée sous les 14 ans de règne de Mitterrand, au milieu duquel on m’a fait croire que le socialisme offrirait le bonheur à tous les français. À l’école, j’ai côtoyé des minorités des HLM de toutes provenances, religions et traditions.
Dans mon propre pays, j’ai essuyé les préjugés et le racisme. Les valeurs transmises par mes parents m’ont permis de bien m’en sortir. J’ai quitté la France pour l’Angleterre, puis le Canada pour trouver les opportunités que je n’aurais peut-être pas eue en France.
Depuis quelques années, je constate que mon pays d’adoption, le Canada, montre les mêmes signes de dérive que mon pays de naissance durant les années 80. La mouvance du libéralisme progressiste, qui a tué la France à petits feux est en train de gangréner le Canada, sans que sa population ne s’en rende compte et puisse y remédier.
Mes convictions
C’est en quittant la France pour l’Angleterre, puis le Canada et en commençant à voyager que j’ai commencé à réaliser que les fictions de « 1984 » de George Orwell et de « La Condition Humaine » d’André Malraux – qu’on m’a forcé à lire au collège, j’en suis maintenant très heureux – se juxtapose à notre réalité quotidienne, au-delà de tout entendement.
J’ai questionné la véracité de l’histoire, la sincérité de la politique, la véridicité des religions, l’authenticité de nos interactions, l’exactitude de notre science, selon plusieurs perspectives. Je me suis rendu compte que tout le monde se fait laver le cerveau et pas juste un peu! J’ai dû mettre de côté tout mon système de valeurs, mes dogmes dans une quête existentielle de la vérité. J’avoue que le fait de vivre une histoire d’amour avec une femme mexicaine depuis 20 ans a beaucoup aidé!
Mon iceberg culturel a été teinté de négativité par le socialisme, ce qui m’a poussé à me poser beaucoup de questions existentielles. Dans ma quête pour défendre les plus persécutés et contribuer à un monde meilleur, je suis devenu l’exemple parfait de l’être humain le plus condamné dans le monde occidental : un chrétien, conservateur, capitaliste, créationniste, climatosceptique.
Que celui qui n’a jamais péché me lance la pierre en premier!
Le contexte idéologique du débat écologique
Maintenant que vous connaissez mon iceberg culturel, vous pouvez penser que mon biais antisocialiste est exagéré. C’est parce que je ne vous ai parlé que de la partie émergée de l’iceberg idéologique du socialisme.
La liberté, ce concept illusoire
Le rapport entre la liberté et la démocratie se décrit comme suit :
[blockquote align=”none” author=”http://www.la-democratie.fr/liberte.htm”]
Indépendamment de toute notion de morale ou de devoir qui relèvent d’autres critères d’appréciation, on considère ainsi qu’un individu est libre, dans une situation donnée de la vie en société, lorsque ses possibilités d’action – sachant qu’il peut décider d’agir ou de ne pas agir –, sont supérieures à l’opposition des contraintes qu’il subit en la circonstance (rapports sociaux, nécessités morales et matérielles, exigences de la loi, etc.), c’est à dire tant que son pouvoir s’impose, par son effet, à ce (force énergie ou pouvoir) qui s’oppose éventuellement à lui. En conséquence, la reconnaissance par le droit de « libertés politiques et sociales » : liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication des idées, de circulation des personnes, de réunion, droit de grève, etc., ne saurait être considérée comme l’octroi de réelles libertés, si les conditions ne sont pas réunies pour que les individus aient le pouvoir de les accomplir. La vision dynamique de la liberté implique que la société donne prioritairement aux faibles, défavorisés, dominés ou abusés, les pouvoirs qui leur manquent pour sortir de leur condition. C’est une question d’« esprit des lois » et de leur mise en œuvre par la force publique, d’avoir prioritairement un versant protecteur ou favorisant et que le caractère répressif n’en soit pas l’inspirateur premier.
La liberté est donc, comme la démocratie, une question de possession de pouvoirs, et la démocratie, quand elle est conçue, non pas comme un régime de droit égalitaire, mais de pouvoir populaire maximum est, alors, le régime de la liberté maximum possible, tout en excluant que cette liberté soit celle « du renard dans le poulailler ».
[/blockquote]
En d’autres termes, ce qui règne en démocratie n’est pas “la volonté du peuple” mais la volonté des hommes politiques, eux-mêmes guidés par les groupes de lobbyistes professionnels, les groupes d’intérêts et les activistes. Les seules libertés données aux citoyens sont les celles de voter et de consommer.
Le socialisme comme tremplin vers le communisme
Les maîtres à penser du communisme ont bien compris comme utiliser la démocratie à leur avantage. Et leur objectif a toujours été le même : appauvrir le peuple afin de se donner le pouvoir maximum. Et leur tactique aussi n’a jamais changé :
- Affaiblir les riches en les taxant, en les diabolisant et ultimement en les faisant fuir;
- Redistribuer l’argent aux faibles et défavorisés afin de les amadouer et gagner leurs votes;
- Bâillonner les intellectuels en les dénigrant afin d’étouffer la vérité au peuple;
- Véhiculer le mensonge au peuple en le maintenant dans l’obscurantisme;
- Se faire passer pour les sauveurs de la nation avant que le peuple ne se rende compte de la supercherie;
- Accaparer le pouvoir absolu avec l’accord du peuple;
- Instaurer un régime totalitaire communiste;
- Épurer les bourgeois, les intellectuels et toutes forces dissidentes au régime;
- Régner en maître sur un peuple totalement pauvre et abruti.
Le socialisme est une forme douce, tolérable, et même louable de communisme, qui légalise et légitime un pillage continu de la population. Quand la population est bien droguée, il suffit aux communistes de passer à l’attaque. Le Vénézuela est un bon exemple actuel.
Le bolchevisme comme modèle de socialisme
Cela vous faire rire? Révisons nos cours d’histoire, voulez-vous?
À la fin du 19e siècle, Vladimir Ilitch Lénine joint le Parti ouvrier social-démocrate de Russie, dont il provoqua la scission pour fonder le parti bolchevique. Après l’effondrement du tsarisme, il mena une révolution socialiste, avec le soutien des paysans et des ouvriers, pour renverser la bourgeoisie.
Dans son ouvrage « L’état et la Révolution », Lénine présente de manière schématique le plan qu’il a entrepris et réalisé. Il écrit :
[blockquote align=”none” author=”Vladimir Ilitch Lénine”]
La société passera tout d’abord par la phase « inférieure » de la société communiste, c’est-à-dire celle de la dictature du prolétariat : le renversement du capitalisme par le biais d’une révolution violente aboutira à cette première phrase, dite du « socialisme » ou plus précisément du collectivisme économique, durant laquelle l’État prendra possession des moyens de production. Durant la dictature du prolétariat, qui aidera à consolider la révolution, l’État subsistera sous la forme d’un « État prolétarien ». Le stade du socialisme impliquera le maintien d’une certaine inégalité sociale, mais progressivement la société évoluera vers l’égalité absolue, pour atteindre finalement la phase « supérieure », soit celle du communisme intégral, qui correspondra à une société sans classes où la propriété privée n’aura plus de raison d’être ; l’État, devenu inutile, disparaîtra alors de lui-même. Les éventuels « excès » commis par certaines personnes seront réprimés par « le peuple », qui exercera la répression en lieu et place de l’ancien appareil d’État.
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On connait la suite de l’histoire, avec l’extermination massive des dissidents du régime. Nombre total de victimes : 15 millions.
Le nazisme comme modèle de socialisme
Adolf Hitler avait un profond mépris pour le capitalisme. Il s’était rallié au prolétariat par le Parti ouvrier allemand, duquel il fonda le parti NaZi ou Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Il a acquis le pouvoir par le processus démocratique en toute légalité. Sa popularité l’a conduit à obtenir un plébiscite (89,93 % de oui) lui conférant le pouvoir absolu. On connait la suite de l’histoire.
Mais ce qu’on n’apprend pas dans nos écoles, c’est que qualifier les juifs de race inférieure n’était qu’un prétexte pour se donner le droit de les exterminer, la vraie raison étant sa profonde jalousie pour ce peuple intelligent, travaillant et riche qui, à l’époque, contrôlait les bases économiques, politiques et sociales du pays. Hitler accusait les juifs de tous les maux de l’Allemagne et d’avoir causé sa défaite durant la première guerre mondiale, ce qui n’était pas faux (visionner la vidéo ci-dessous, un discours de Benjamin FREEDMAN dans lequel il explique comment les sionistes ont joué un rôle majeur dans la première et seconde guerre mondiale).
Le plan de Hitler était de contrôler l’enseignement, lutter contre l’esprit critique et instaurer un pouvoir central fort. Les nazis sont traditionnellement considérés d’extrême droite à cause de leur antisémitisme, mais ils étaient bien des socialistes pour leur penchant économique de gauche. Bien évidemment, Hitler se disait anti-communiste, par opposition à son ennemi Staline, mais ses agissements et ses déclarations ne faisaient pas mentir ses convictions :
[blockquote align=”none” author=”Adolf Hitler”]
Nous sommes socialistes, nous sommes les ennemis du système capitaliste actuel, exploiteur de la faiblesse économique, avec ses salaires injustes, avec son évaluation injuste de la personne humaine en fonction de sa richesse et de son capital plutôt que par sa responsabilité et sa performance, et nous sommes déterminés à détruire ce système par tous les moyens.
[/blockquote]
Ce discours vous semble-t-il familier? Nombre total de victimes : 25 millions.
L’écologisme comme courant du socialisme
Il faut savoir prendre un peu (beaucoup) de recul, afin d’avoir une vision globale de la situation. Ceci permet de comprendre pourquoi l’histoire se répète, encore et toujours, sans que l’être humain ne s’en rende compte.
Nous savons à quel point l’écologisme est un concept poussé majoritairement par les politiciens de gauche. Pourtant, il n’est qu’un élément parmi les nombreux courants idéologiques du socialisme moderne. Je fais notamment référence au libéralisme (social), au progressisme (social), à l’humanisme, au féminisme, au véganisme, à l’écologisme, à l’antiracisme et aux mouvements LGBT et pro-choix.
Ces courants de pensée, qui sont globalement de gauche, existent pour des causes fondamentalement nobles et même particulièrement louables pour la plupart, et je suis personnellement défenseur d’un certain modernisme des pensées. Après tout, la liberté de pratique et d’opinion est une caractéristique sacrée de la démocratie. En revanche, je déplore l’instrumentalisation de ces causes pour des fins idéologiques.
Au fil du temps, ces causes ont été dépossédées de leur essence originale, non seulement pour promouvoir le socialisme, mais surtout pour imposer des idéologies à titre de nouvelle vérité dans la conscience collective, par des méthodes à tendance anarchiste et totalitariste.
Cela se traduit par une stigmatisation de groupe envers les minorités pour lesquelles les valeurs et convictions ne se situent pas dans le courant « mainstream », creusant un fossé de plus en plus grand dans la société, à tel point que le dialogue est devenu impossible.
Les activistes veulent instaurer une uniformisation des pensées, créant par la même occasion ce qui est appelé une tyrannie de la majorité, et visant à imposer à toute la population leur propre système de croyance en tant que nouvelle vérité, ce qui jadis ne fut qu’un précepte marginalisé.
Le radicalisme de l’écologisme
Aujourd’hui et depuis quelques années, personne ne peut nier l’amplification exponentielle des intolérances de l’extrême gauche, concrétisée par une montée en puissance de l’activisme, une publicisation à outrance des politiciens et des médias et un changement radical de mœurs.
L’écologie est devenue un outil d’un système totalitaire en devenir ou, sous couvert de bons sentiments, l’ensemble des aspects de la vie des individus ont pour vocation à être formaté, standardisé, normalisé, ou le libre arbitre n’a de place que s’il ne dévie pas de la pensée unique imposée. Cette radicalisation s’apparente à une forme de fascisme politiquement correct emballé de vert pour adoucir les apparences d’un totalitarisme aux allures de communisme. Ce n’est pas étonnant, quand on sait que le fascisme fut aussi inspiré du socialisme.
Au lieu de rechercher à trouver un juste équilibre, nous sommes en train d’assister à un système liberticide. La standardisation des pensées, l’effacement des libertés individuelles, les croyances imposées, nourrissent la base des masses en perte de repères pour mieux les endoctriner et en faire des outils heureux d’un système au service des véreux. Rêvez… lorsque vous vous réveillerez, vos libertés ne seront plus qu’un doux souvenir. Vos vies ne vous appartiennent déjà plus.
L’écologisme comme facilitateur du communisme
Zuzana Janosova Den Boer, qui a vécu dans l’ancienne Tchécoslovaquie communisme avant d’immigrer au Canada, nous témoigne que le Canada, à travers l’écologisme, montre tous les signes annonciateurs du communisme, afin de nous avertir de son danger imminent. Elle a écrit l’article « I survived communism. Are you ready for your turn? », dont voici un extrait:
[blockquote align=”none” author=”Zuzana Janosova Den Boer”]
En 1972, Gus Hall, le leader du parti communiste des États-Unis, décrivait dans son livre « Ecology: Can We Survive Under Capitalism? » :
« La société humaine ne peut pas fondamentalement arrêter la destruction de l’environnement sous le capitalisme. Le socialisme est la seule structure qui rend cela possible… C’est vrai dans la lutte pour sauver l’environnement… Nous devons être les organisateurs, les leaders de ces mouvements. Ce qui est nouveau, c’est que la connaissance d’un point de non-retour donne à cette lutte une urgence inhabituelle. »
Cette idée a été incorporée dans le programme du Parti Vert américain en 1989 (la même année que l’effondrement du communisme soviétique), dans lequel les menaces fictives du « réchauffement planétaire » et du « changement climatique » sont utilisées pour faire peur au public et faire croire que l’humanité doit « sauver la planète » :
« Cette urgence, avec d’autres enjeux liés à l’écologie, fait de la lutte contre l’effet de serre un puissant outil d’organisation… La survie est très motivante et peut nous aider à construire un mouvement de masse qui conduira à un changement politique et social à grande échelle dans un très court délai…
Tout d’abord, nous devons informer le public que la crise est plus immédiate et grave qu’elle ne le laisse entendre, que ses implications sont trop grandes pour attendre la confirmation scientifique universelle que seule l’éco-catastrophe pourrait établir. »
Pensez-vous que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies fait la promotion de la science plutôt que du socialisme? Lisez la déclaration suivante du coprésident du Groupe de travail III du GIEC de l’ONU, lors d’une interview accordée en 2010 au journal suisse Neue Zürcher Zeitung :
« Nous devons nous libérer de l’illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale… Nous devons affirmer clairement que nous utilisons la politique climatique de facto pour redistribuer la richesse mondiale. »
[/blockquote]
L’écologisme est une idéologie instrumentalisée par les sociaux-démocrates dans le but de provoquer l’avènement du communisme. Vous en êtes avertis.
L’athéisme comme facteur de transition
Connaissez-vous l’athéisme d’État? Il désigne l’incorporation de l’athéisme comme doctrine politique officielle d’un État. Rares sont les pays dans lesquels l’athéisme d’État est ou a été pratiqué. Ces pays sont l’ex-Union Soviétique, la Chine, la Corée du Nord, le Vietnam, le Cambodge, Cuba, et ils ont un point commun que nous connaissons tous. C’est celui d’être des pays communistes. Évidemment, quand on parle du loup!
En effet, l’athéisme est une composante essentielle de la pensée philosophique marxiste-léniniste qui milite pour l’abolition de la religion et l’acceptation de l’athéisme, en demandant la mise en place d’un matérialisme scientifique, basé sur les lois naturelles. Le marxisme-léninisme définit la religion comme « l’opium du peuple », dans le sens où « elle promet une récompense éternelle après l’acceptation passive d’une vie de souffrance sur Terre ».
Dans sa « Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel » (1843), Karl Marx écrit ceci :
[blockquote align=”none” author=”Karl Marx”]
La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses sans esprit. Elle est l’opium du peuple. Le bonheur réel du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple. Exiger qu’il renonce aux illusions concernant son état, c’est exiger qu’il soit renoncé à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes, dont la religion est l’auréole.
[/blockquote]
Quand on sait que le communisme est l’idéologie de l’utopie et de la déception, on comprend mieux comment ce point de vue de Karl Marx sur les religions s’imbrique bien dans sa vision.
Il est également facile de comprendre pourquoi l’athéisme – avec la laïcité servant de laxatif – est autant martelé dans les esprits des petits écoliers de nos sociétés occidentales à fort penchant socialistes.
Le progressisme comme substitut de la morale universelle
Sans Dieu, il n’existe aucune morale objective. Le bien devient mal et le mal devient bien. Par-dessus tout, l’immoralité devient un progrès.
L’idée centrale du progressisme est la conviction que tout changement moralement significatif par rapport au statu quo est nécessairement un progrès. Si vous n’êtes pas d’accord avec le changement, vous êtes moralement « rétrograde ».
La présentation de la moralité comme une évolution historique est puissante car elle met un terme aux débats futurs. Mais le statu quo est-il par nécessité moralement inférieur à une condition future inévitable vers laquelle nous sommes poussés par la force mystérieuse de l’histoire?
Le progressisme se base ainsi sur un relativisme absolu (toutes les civilisations, les cultures et les œuvres se valent) et considère l’égalitarisme comme l’aboutissement unique de l’histoire morale humaine. Et tous ceux qui s’opposent à cette vision manichéenne sont alors considérés comme les « méchants », moralement méprisables. Bien qu’il s’agisse en fait d’un mouvement qui s’éloigne de la rationalité, ce mythe du progrès est véhiculé comme le bon sens.
Le clivage « progressistes contre conservateurs » est ouvertement revendiqué par les politiciens de gauche, qui veulent renvoyer les conservateurs dans le camp des obscurantistes et imposer ainsi la « supériorité morale des progressistes », à l’image de leur maître Joseph Staline, que son successeur Nikita Krouchtchev louangeait comme étant le « phare et guide de l’humanité progressiste ».
Evergreen, cette université américaine de tradition ultra-libérale et progressiste, nous fait réaliser ce à quoi les sociétés occidentales devraient s’attendre à vivre, si elles continuent de laisser trop de place au progressisme.
Le progressisme et l’humanisme, un duo de choc
Rares sont les athées qui osent dire que l’athéisme n’est pas un savoir, mais une croyance. Cependant, condamner ou réfuter l’existence de Dieu, c’est se poser implicitement comme croyant.
En partant du principe que Dieu donne un sens à la vie, la vie sans Dieu devient vide de sens et absurde. L’athée doit résoudre à un défi de taille quand se pose la quête de sens face au mystère abyssal et angoissant de l’existence.
Alors où trouver du sens, si ce n’est pas dans un dieu? Dans la raison, la logique, la science, avec les limites qu’on en connaît? Dans le matériel, dans l’avoir, par une course à la réussite, à la performance, à la consommation? La clé n’y est pas non plus.
L’athée spirituel s’oriente de manière naturelle vers l’humanisme. À défaut de se tourner vers Dieu, l’homme se tourne vers l’homme. Il devient son propre dieu. Il y trouve une spiritualité basée sur le développement de ses valeurs personnelles, par la recherche, la compréhension et l’exploitation de son moi-intérieur. Ce faisant, il doit arriver à supprimer toutes ses peurs pour faire sereinement face à la mort, surtout dans l’espoir de mourir dans la dignité. Si c’était si simple!
Toutefois, l’athée ne dispose pas d’une assise solide pour ses convictions. Dans un univers sans Dieu, l’athée est comme un électron libre sans dogme moral en quête du sens de la vie et dans l’acceptation d’une vérité relative à ses perceptions.
Humaniste comme il est, l’homme milite pour les causes qu’il considère nobles, telles que l’injustice sociale, l’iniquité, l’inégalité, la cruauté, la persécution.
Progressiste comme il est, l’homme se fait vite rattraper par la perversion, la corruption, l’immoralité, la cupidité, l’avilissement.
L’athée humaniste et progressiste devient un activiste. Il est prêt à tout pour faire valoir ses droits, incluant la désobéissance civile et la violence. La révolution communiste est en marche.
Les acteurs de la confrontation
Maintenant que les bases sociologiques et idéologiques sont posées, nous pouvons entrer dans le débat écologique.
Les climato-alarmistes : qui sont-ils?
Parmi les adeptes de la secte climato-hystérique, il y a 3 catégories de personnes : les groupies, les sympathisants, les idiots.
Les groupies
Ce sont les inconditionnels, les militants, les zélés, les sauveurs de l’humanité, ceux sans qui nous aurions déjà connu l’apocalypse. Il faudrait les remercier car grâce à eux, il y a aujourd’hui un débat sur le réchauffement climatique, mais selon eux, il ne devrait pas y en avoir car aucune contestation ne devrait être possible : l’homme est responsable, point final. Ils prétendent que la science est établie et ne font que répéter ce qu’ils ont entendu dire. En réalité, ils ne se sont jamais demandé si leurs opposants pouvaient avoir raison car de toutes façons, tout ce qui sort de la bouche de ces derniers est faux.
Ils sont de la substance de ceux que Lénine appelait cyniquement les « idiots utiles », en référence aux intellectuels occidentaux qui, trop pressés pour bien analyser les conséquences de leurs gestes, défendaient involontairement une cause qui contredisaient leurs convictions profondes en soutenant les communistes. Ils sont de bonne foi, mais ils sont facilement manipulables. Ils crient plus fort que tout le monde. Donc pour déstabiliser, voire humilier un adversaire, ils sont très efficaces.
Les sympathisants
Cette catégorie regroupe la plupart des individus des pays occidentaux. Elle est composée de beaucoup de gens formidables qui sont aptes à des conversations utiles sur le sujet des changements climatiques. Ce sont des gens normaux qui sont presque aussi convaincus que leurs amis zélés, mais ils ne sont pas prêts à complètement lâcher du lest sans compromettre leur qualité de vie. Par exemple, ils prennent l’avion dans la culpabilité, mais ils relativisent en compensant leur emprunte carbone après coup.
Ce sont les homo-sapiens-sapiens modernes pour qui la recherche de la vérité n’est pas une priorité. Au lieu de préférer leur raison, ils utilisent leurs émotions et leur instinct de survie pour prendre des décisions. Leur biais cognitif et leur jugement non-rationnel font ménage commun pour affecter leur capacité de réflexion, court-circuitant par la même occasion leur processus logique.
En clair, ils se basent sur ce qu’ils perçoivent pour accepter une vérité ou tirer des conclusions hâtives.
Par exemple : les catastrophes naturelles sont plus meurtrières, la planète se réchauffe, le CO2 dans l’atmosphère augmente, la population mondiale est en croissance. Donc, l’homme est responsable du réchauffement climatique.
Autre exemple : la science le prouve, les politiciens l’affirment, les médias le rapportent, l’école l’enseigne, il y a un consensus, donc c’est vrai.
Les idiots
Et puis il y a les idiots. Franchement, il n’y a pas beaucoup d’espoir pour eux. Si vous pouvez amener la tribu à laquelle ils appartiennent à changer sa position, ils vous suivront et ne réaliseront probablement même pas qu’ils ont changé de position. Ils tirent des conclusions encore plus hâtives que leurs amis les sympathisants.
Par exemple : Justin Trudeau est jeune, beau et parle d’écologie, donc il ferait un bon premier ministre.
Les climato-sceptiques : qui sont-ils?
Les climato-sceptiques sont d’abord et avant tout des gens qui se posent des questions. Ils préfèrent se définir comme des « climato-réalistes ». Ils ne prennent pas pour acquis tout ce qui leur est dit et n’agissent pas sous l’impulsion, mais avec la raison, pour se faire une idée objective de la réalité climatique, contrairement aux alarmistes, qui eux, ne font que véhiculer l’idée populaire, sans connaitre le revers de la médaille.
Parmi eux se trouvent des leaders scientifiques et respectés dans leurs propres champs de recherche :
Richard S. Lindzen, un physicien américain, professeur émérite de météorologie au MIT, bardé de prix et de récompenses pour ses travaux sur l’atmosphère, est aussi le sceptique le plus réputé des Etats-Unis. Il est l’un des principaux auteurs du chapitre 7, « Processus climatiques physiques et rétroactions », du 3e rapport d’évaluation du GIEC sur le changement climatique. Il soutient que la science est loin d’être établie et que « les prédictions sûres de catastrophe sont injustifiées ». En 1996, il a établi une analogie entre le consensus du début et du milieu du XXe siècle sur l’eugénisme et le consensus actuel sur le réchauffement climatique.
John R. Christy, actuellement professeur émérite en sciences atmosphériques et directeur du Earth System Science Center de l’Université de l’Alabama, il a été un contributeur et auteur principal dans 5 rapports du GIEC en lien avec les relevés de température par satellite. Il affirme: « je ne vois venir ni la catastrophe qu’on nous annonce, ni la preuve évidente que l’activité humaine doive être mise en cause dans le réchauffement que l’on peut observer. Je vois plutôt l’utilisation aveugle de modèles climatiques (utiles mais qui ne sont jamais des “preuves”) et la coïncidence entre augmentation de la concentration en CO2 et réchauffement qui fonctionne de moins en moins avec le temps ».
Judith A. Curry, professeur des sciences de l’atmosphère et climatologiste, décorée par l’American Meteorological Society, l’American Geophysical Union, la NASA, la NOAA et la Fondation Nationale des sciences. Elle fut une des leaders de la mouvance des supporters du GIEC, se définissant elle-même comme étant « the High Priestess of Global Warming », (la grande prêtresse du réchauffement climatique). Elle décida un jour d’engager la discussion avec les scientifiques sceptiques, ouvertement et en public, ce qui l’amena à rompre avec ses convictions. Elle a été expulsée de son clan académique pour avoir publiquement exprimé ses réserves au sujet de certaines des plus extrêmes affirmations faites par les climatologues « mainstream ». Pour elle, « la climatologie est devenue un parti politique à tendance totalitaire » et « une science douteuse au profit d’un projet politique ». En 2017, elle démissionne de son poste de professeur d’université, en soulignant qu’un scientifique est dorénavant obligé d’adhérer à l’idéologie du GIEC et de renoncer à son intégrité scientifique pour obtenir des crédits et avancer dans sa carrière.
Patrick Moore, co-fondateur Greenpeace, il justifie son départ par le fait que Greenpeace « a pris un virage vers la gauche politique » et a « évolué vers l’extrémisme et des programmes politiquement motivés ». Il avertit que le changement climatique anthropique est une supercherie qui profite à bon nombre de gens, dont des politiciens qui y trouvent un moyen de gagner des votes, les entreprises vertes, les « scientifiques » en quête de subventions et bien d’autres. Selon lui, « il n’y a pas de preuve scientifique que les émissions humaines de CO2 soient la cause dominante du réchauffement mineur qui a affecté l’atmosphère terrestre dans les cent dernières années ». Aujourd’hui, Greenpeace tente d’effacer les traces de ses liens avec Moore.
Ivar Giaever, prix Nobel de physique de 1973. Il s’oppose tout particulièrement aux dévoiements de l’écologie à des fins politiques qu’organisent. Il a ainsi déclaré : « je suis un sceptique, le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion. Nous entendons souvent parler du nombre de scientifiques qui l’appuient. Mais le nombre n’est pas important : seul le fait qu’ils soient corrects devrait être important ».
Lennart O. Bengtsson, météorologue suédois, ses intérêts de recherche comprennent la sensibilité du climat, les phénomènes extrêmes, la variabilité et la prévisibilité du climat. Il est lauréat de nombreux prix dans le domaine de la météorologie. Bengtsson est surtout connu du grand public en raison d’un différend qui a surgi en 2014 au sujet d’un document que lui et ses collègues avaient soumis au journal Environmental Research Letters, mais qui a été rejeté pour publication pour ce que Bengtsson affirme être des raisons « activistes ». Le document contestait les incertitudes entourant la sensibilité du climat à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre contenues dans les 4e et 5e rapports d’évaluation du GIEC.
Les climato-sceptiques : que croient-ils?
Ce que les climato-sceptiques croient
Contrairement à la croyance populaire, les climatosceptiques admettent que le climat change, que la planète se réchauffe, et aussi que le CO2 soit un gaz à effet de serre.
En revanche, le climatosceptique ne croit pas que l’homme soit le principal responsable du réchauffement climatique, ni que le réchauffement climatique soit destructeur pour l’homme et la planète. Si la preuve était logique, démontrée et suffisante, il n’y aurait pas de débat aujourd’hui.
En réalité, le débat scientifique n’a jamais porté sur le bien-fondé du réchauffement climatique, mais il tourne surtout autour de son attribution (à l’homme), son ampleur et ses effets.
Le changement climatique, en tant que condition globale, est irréfutable. Les modèles paléoclimatiques sont extrêmement cohérents et les données empiriques sont abondantes. À l’échelle planétaire, il y a toujours eu des changements climatiques et il y en aura toujours, qu’ils soient anthropiques (d’origine humaine) ou naturels.
Le réchauffement climatique anthropique n’est probablement pas un mythe. Mais la « crise climatique » en est certainement un. En fait, le « problème climatique » n’existe pas. La peur du réchauffement climatique anthropique est basée sur la confusion et la superstition, pas sur la science.
Les températures n’augmentent pas plus rapidement
Il y a beaucoup d’idées fausses sur ce que la science montre. Par exemple, on dit souvent que « les températures augmentent plus vite que jamais ». En réalité, tout porte à croire qu’il n’y a rien d’inhabituel dans le modeste réchauffement que la Terre a connu au cours des dernières décennies.
Le sophisme selon lequel le réchauffement du XXe siècle était inhabituel et sans précédent est un produit de l’analphabétisme statistique. L’information paléoclimatique, déduite de preuves indirectes comme les sédiments marins, est naturellement « lissée » par des processus qui mélangent les preuves de décennies, de siècles et de millénaires consécutifs. Comme tout ingénieur le sait, lorsqu’un graphique est lissé, les fortes fluctuations disparaissent.
Les alarmistes climatiques ne le savent apparemment pas. Ils voient un graphique paléoclimatique et disent : « il a fallu 10 000 ans pour que la température change de 3 degrés, c’est beaucoup plus lent que ce qu’on a mesuré dans le XXème siècle ! » Mais, évidemment, ils n’ont aucun moyen de connaitre la fréquence et la magnitude des variations de température durant chaque décennie de ces 10 000 ans.
En effet, le climat dispose d’un éventail de forçages visant à se réguler naturellement. Ces forçages naturels sont pour la plupart beaucoup plus puissants que toute ce que l’humanité peut entreprendre. Comme exemple, il suffit de citer l’éruption du Pinatubo en 1991 qui a causé une chute de la température mondiale de 0.5 degrés pendant 3 années.
Le CO2 n’est pas un régulateur de température
Le climat est un système complexe, dynamique et non linéaire. Il n’y a pas de corrélation entre la température globale et le niveau de CO2 dans l’atmosphère. On ne peut pas évaluer un système aussi complexe que le climat par le seul critère du CO2. Le climat change rapidement et naturellement de manière imprévisible.
Assumer que le CO2 est le régulateur de la température terrestre est un raccourci facile pour ignorer tous les autres facteurs influençant le climat. Il est même orgueilleux de la part de l’homme de minimiser la complexité de la nature.
Personne ne sait jusqu’à quel degré le CO2 anthropique contribue au changement climatique. Parce que selon les modèles paléoclimatiques, le CO2 n’a jamais été corrélé avec la température de la planète pendant les 590 millions d’année avant notre ère.
Principe de corrélation et de causation
Il est incorrect de dire que le CO2 est la cause du réchauffement de température pour la simple raison qu’une corrélation n’est pas nécessairement une causalité. Une causalité requiert une corrélation. Mais la corrélation est souvent causée par un 3e facteur.
Par exemple, les jours de canicule, les gens achètent de la crème glacée, et les gens vont aussi à la plage où certains sont attaqués par les requins. Il existe une corrélation entre les ventes de crème glacée et les attaques de requins (dans ce cas, les deux augmentent au fur et à mesure que la température augmente). Mais ce n’est pas parce que les ventes de crème glacée augmentent que les ventes de crème glacée causent plus d’attaques de requins ou vice versa.
En revanche, l’absence de corrélation invalide la causalité. La corrélation ne fait que le suggérer. L’absence de corrélation entre le CO2 et la température montre que le CO2 n’entraîne pas une élévation de la température globale.
Les causes possibles du réchauffement climatique
S’il est difficile d’évaluer la part de responsabilité du CO2 dans le processus de réchauffement climatique. Il n’est donc pas prudent de dire que le CO2 en est le principal responsable. Outre l’effet de serre, dont le CO2 n’est qu’en partie responsable, il y a des facteurs du changement climatique tout aussi convaincants les uns que les autres mais dont, semble-t-il, les écologistes ne se pressent pas de parler, par exemple :
- Les cycles de Milankovitch, ou le changement de l’orbite de la terre par rapport au soleil;
- L’effet combiné de l’activité solaire, de El Nino et de l’oscillation australe;
- La vapeur d’eau, comme responsable jusqu’à 80% de l’effet de serre;
- Les systèmes de feedback climatologiques;
- Et certainement beaucoup d’autres.
La propagande médiatico-politico-scientifique climatique
La propagande comme moyen de persuasion
Un jour de 2008, alors que je relaxais dans ma chambre d’hôtel à Hong Kong, je suis tombé sur un très intéressant documentaire sur le Tibet. Alors qu’on nous faisait croire que la Chine avait conquis le territoire tibétain par la force, dans le documentaire, il était question des chinois délivrant le peuple tibétain des barbaries de leurs élites lamas, avec une foule de preuves en images et en vidéos. Ce fut le jour où mon esprit s’est ouvert et que j’ai réalisé que les gouvernements nous mentent et que les médias sont manipulés.
Retour sur l’histoire. Au XIXe siècle, l’industrialisation provoque la concentration d’une importante main-d’œuvre ouvrière qui bientôt cherche à faire entendre sa voix. Le socialisme, en se structurant, adopte le vocabulaire de la religion, en appelant « doctrine » le discours politique et « propagande » les méthodes de sa diffusion au sein de la population ouvrière. Les leaders du mouvement socialiste cherchent à provoquer chez les ouvriers une prise de conscience de leur situation afin de les amener à l’action collective. Au tournant du siècle, le pouvoir doit composer avec cette nouvelle classe et c’est dans ce contexte qu’est théorisée une « psychologie des foules », ouvrage dans lequel Gustave Le Bon esquisse les bases de la manipulation des masses par « trois procédés très nets : l’affirmation, la répétition, la contagion. »
Les techniques de propagande ont cours dans les démocraties depuis la Première Guerre mondiale mais aujourd’hui la propagande s’exerce sous le nom de « communication politique » ou relations publiques. La propagande est particulièrement active dans les démocraties libérales où les médias sont principalement la propriété de quelques grands groupes industriels et financiers de gauche.
Dans une dictature, la conservation du pouvoir est assurée par des moyens coercitifs alors que dans une démocratie, les moyens de conquête ou de conservation du pouvoir sont fondés sur la persuasion. Le pouvoir médiatique prime alors sur le pouvoir militaire. L’endoctrinement se fait graduellement dans une société par des techniques de persuasion, communément appelées propagande.
Les caractéristiques de la propagande
Les propagandistes emploient des arguments qui, bien que parfois convaincants, ne sont pas nécessairement justes. Un certain nombre de méthodes, inspirées notamment de la psychologie sociale, sont employées pour créer des messages persuasifs, mais faux. Plusieurs de ces techniques de manipulation rhétorique relèvent du sophisme et jouent sur les biais cognitifs. D’autres techniques ressortent davantage de la manipulation émotionnelle.
Voici quelques techniques classiques, dont la plupart reposent sur une bonne utilisation de l’émotivité de l’auditoire.
Manipulation de l’opinion publique
- Témoignage: les témoignages sont des mentions, dans ou hors du contexte, destinées à soutenir ou rejeter une politique, une action ou un programme donné. La réputation (ou le rôle : expert, scientifique, etc.) de l’individu est aussi exploitée. Les témoignages marquent du sceau de la respectabilité le message de propagande. Exemple : le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC).
- Imprécision intentionnelle: il s’agit de rapporter des faits en les déformant ou de citer des statistiques sans en indiquer les sources. L’intention est de donner au discours un contenu d’apparence scientifique, sans permettre d’analyser sa validité ou son applicabilité. Exemple : « le taux de CO2 dans l’atmosphère a atteint 400 ppm ».
- Simplification exagérée: ce sont des généralités employées pour fournir des réponses simples à des problèmes sociaux, politiques, ou économiques complexes. Exemple : « Le CO2 est le régulateur de la température de la planète ».
- Éducation: la méthode consiste à endoctriner les jeunes, des petites cours d’écoles jusqu’aux établissements universitaires, dans une intervention complexe et prolongée de lobotomie, afin de les préparer à facilement accepter une réalité faussée. Exemple : la marche des jeunes pour le climat.
Influence médiatique : radio, télévision, presse, publicité, internet.
- Appel à l’autorité: l’appel à l’autorité consiste à citer des personnages importants – généralement sans expertise suffisante – pour soutenir une idée, un argument, ou une ligne de conduite. Exemples: Al Gore, Kofi Annan, Oprah Winfrey, Bill Clinton, Arnold Schwarzenegger, Leonardo DiCaprio.
- Peur: un public qui a peur est en situation de réceptivité passive, et admet plus facilement l’idée qu’on veut lui inculquer. Exemple : « la fin du monde est imminente ».
- Glissement sémantique: en écologisme, la technique consiste à renforcer la force expressive pour mieux émouvoir l’auditoire. Exemples : « crise climatique » ou « effondrement climatique » à la place de « changement climatique », « résilience au évènements climatiques extrêmes » à la place de « l’adaptation au changement climatique », « surchauffe » à la place de « réchauffement », « négationniste de la crise climatique » plutôt que « climato-sceptique ».
- Répétition: elle favorise, grâce aux puissants mécanismes de la contagion, une tendance de l’opinion. La persistance du discours dans divers médias de communication contribue à la permanence du sujet. La répétition de certaines formulations peut mener à l’acceptation de l’idée indépendamment de toute vérification. Exemple : « Le CO2 est dangereux ».
- Effet moutonnier: cet appel tente de persuader l’auditoire d’adopter une idée en insinuant qu’un mouvement de masse irrésistible est déjà engagé ailleurs pour cette idée. Comme tout le monde préfère être dans le camp des vainqueurs, ceux qui ne sont pas en accord seront écrasés. Cette technique permet de préparer l’auditoire à suivre le propagandiste. Exemple : « il existe un consensus scientifique ».
Campagne de diabolisation.
- Bouc émissaire: en jetant l’anathème sur un individu ou un groupe d’individus, accusés à tort d’être responsables d’un supposément problème réel, le propagandiste peut éviter de parler des vrais responsables, et n’a pas à approfondir le problème lui-même. Exemple : « C’est la faute à Donald Trump ».
- Obtenir la désapprobation: cette technique consiste à suggérer qu’une idée ou une action est adoptée par un groupe adverse, pour que l’auditoire désapprouve cette idée ou cette action sans vraiment l’étudier. Ainsi, si un groupe qui soutient une politique est mené à croire que les personnes indésirables, subversives, ou méprisables la soutiennent également, les membres du groupe sont plus enclins à changer d’avis. Exemple : « le capitalisme est la source de tous les maux ».
- Censure : Elle est exercée par une entité (gouvernement, régime politique, communauté scientifique, etc.) et sert à limiter la liberté d’expression. Son rôle est de filtrer les informations avant de les diffuser au public et d’étouffer les débats (scientifique ou politique). Toute publication, tout raisonnement peut être étouffé en cas d’opposition à la pensée populaire. Exemple : la communauté scientifique du GIEC.
Les techniques de propagande modernes reposent sur les recherches conduites dans le domaine de la psychologie, de la psychologie sociale et dans celui de la communication. De manière schématique, elles se concentrent sur la manipulation des émotions, au détriment des facultés de raisonnement et de jugement.
Dans la propagande climatique, toutes ces caractéristiques de désinformations sont vérifiables. Développons-en quelques-uns plus en profondeur.
Technique de propagande 1 : la politique avant la science
Afin de mettre en lumière la propagande et de s’apercevoir à quel point l’agenda politique a toujours été bien trop en avance sur les résultats scientifiques, il suffit de se pencher sur la chronologie des faits.
En septembre 1987, lors du 4e Congrès mondial de la nature (World Wilderness Congress), Edmond de Rothschild présenta pour la première fois une thèse totalement nouvelle : « Le CO2 est la cause du réchauffement global et le combat contre cette menace nécessitait de mobiliser des sommes importantes ». Il fonda alors la Banque de Conservation mondiale (World Conservation Bank) sur ces bases non prouvées. En 1992, cette banque devint le GEF, le Global Environment Facility, en français le Fonds pour l’Environnement mondial, avec un objectif de prise de pouvoir global.
En 1988, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé par le G7 (USA, UK, France, Allemagne, Italie, Canada, Japon), sous la pression de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher. Ces derniers ne voulant pas voir une agence de l’ONU, soupçonnée de militantisme écologique, mettre la main sur l’expertise climatique. La motivation initiale était de contrer les syndicats britanniques des mineurs de charbon tout en soutenant le nucléaire en tant que source d’énergie propre pour remplacer le charbon.
En 1990, soit 3 ans après le 4e congrès du WWC, on pouvait lire dans le premier rapport d’évaluation du GIEC :
[blockquote align=”none” author=””]
Notre conclusion est la suivante : la température moyenne de l’air à la surface de la Terre a augmenté de 0,3 à 0,6 °C au cours des 100 dernières années…; L’ampleur de ce réchauffement est globalement conforme aux prévisions des modèles climatiques, cependant il est du même ordre de grandeur que la variabilité climatique naturelle
[/blockquote]
En 1992 fut signée la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC), un traité international sur l’environnement. L’objectif de ce traité était de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ».
En 1995, soit 3 ans après le UNFCCC, dans son deuxième rapport d’évaluation, le GIEC a déclaré que « l’étude des preuves suggère une influence détectable de l’activité humaine sur le climat ».
En 1997 fut signé le protocole de Kyoto, visant à étendre le traité de UNFCCC (1992), afin d’engager les États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, « sur la base du consensus scientifique selon lequel le réchauffement climatique se produit et qu’il est fort probable que les émissions de CO2 d’origine humaine en soient la cause principale ».
En 2001, soit 4 ans après Kyoto, le troisième rapport d’évaluation du GIEC précisait : « Il existe de nouvelles preuves plus solides que la majeure partie du réchauffement observé au cours des 50 dernières années est imputable aux activités humaines ».
En 2004, soit 7 ans après Kyoto, la géologiste et historienne des sciences Naomi Oreskes prouva pour la première fois que le « consensus scientifique clairement exprimé dans les rapports du GIEC » (mais jusqu’alors encore jamais prouvé) est vrai. Dans son papier intitulé « Beyond the Ivory Tower: The Scientific Consensus on Climate Change », elle soutenait, par une analyse avec une méthode scientifique douteuse, que 75% des résumés d’articles scientifiques qu’elle a analysé « acceptaient, explicitement ou implicitement, la position consensuelle ». Comme 25% ne prenaient pas position sur la question, la conclusion populaire fut tirée : « 100% des scientifiques sont en accord avec le consensus ». En 2006, dans son film Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth), Al Gore a utilisé cette conclusion déceptive pour effrayer les populations du monde. Oreskes avouera en 2007 que seulement 20% des résumés admettaient explicitement la position consensuelle, et 55% le faisaient implicitement.
En 2007, dans son quatrième rapport d’évaluation, le GIEC affirme que « L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du XXe siècle est très probablement dû à l’augmentation observée des concentrations des gaz à effet de serre anthropiques ». En science, on ne va généralement pas loin avec une théorie « très probable ». Mais on arrive à faire gober aux imbéciles que « très probablement » signifie « certainement ». Par ailleurs, les scientifiques d’un des groupes de travail de ce 4e rapport a reconnu avoir eu des difficultés à attribuer certains changements climatiques au réchauffement d’origine anthropique.
14 août 2019, Greta Thunberg embarque à bord d’un voilier pour traverser l’Atlantique et se rendre au sommet sur le climat organisé par l’Onu. Avant d’être rebaptisé « Malizia II », le voilier s’appelait « Edmond de Rothschild », du nom du gars qui a inventé l’écologisme. Est-ce une simple coïncidence?
Force est de constater que la tentative de Thatcher/Reagan de se protéger du militantisme écologique a échoué, la gauche ayant quand même réussi à prendre le dessus sur le GIEC. La raison d’être du GIEC a rapidement tourné à l’avantage des socialistes, pour qui la lutte contre le pétrole, moteur du capitalisme, était un défi de taille.
L’instauration de la taxe carbone fut un moyen entrepris pour ralentir la croissance mondiale, et plus particulièrement celle des pays émergents susceptibles de remanier la gouvernance mondiale, la Chine en tête. Elle fut aussi un prétexte pour affaiblir le développement des pays pauvres, ces derniers n’ayant pas les moyens du nucléaire, et encore moins des énergies renouvelables.
Technique de propagande 2 : l’endoctrinement par l’éducation
Toute personne qui connait l’histoire et l’actualité sait que les idées progressistes sortent des milieux scolaires et universitaires. Les grèves étudiantes pour le climat sont de bons exemples. Certains diront qu’« Il est logique que les jeunes protestent pour leur avenir ». Certes, mais il est aussi logique d’exploiter la jeunesse pour faire avancer un agenda politique, en réécrivant l’histoire et en imposant des spéculations scientifiques comme des vérités. Après tout, les jeunes sont bien plus facilement malléables et manipulables que les adultes. Personnellement avant l’âge adulte, j’étais encore loin de savoir ce que je voulais faire de ma vie et encore plus ignorant des enjeux de la planète.
Fondamentalement, l’idéologie communiste s’oppose à la famille et à la parentalité. Marx pensait que la famille était le fondement de la société bourgeoise, capitaliste. Pour corriger cela, ils estimaient que la famille devrait être remplacée par une vie en communauté, où les individus ne seraient pas liés par la vie de famille. Le régime a donc pris en charge l’éducation des enfants, afin de les endoctriner comme bon lui semblait.
Dans le contexte socialiste, la destruction du noyau familial a été réalisée au moyen du subterfuge incarné par les mouvements féministes avec 3 objectifs :
- Encourager les femmes au travail afin de récolter plus d’impôts pour le gouvernement;
- Placer les enfants dans les écoles afin que le gouvernement puisse prendre en charge le formatage idéologique de la société;
- Limiter les naissances, puisqu’une population plus petite est plus facile à contrôler.
Aujourd’hui, dans certains pays, il est rendu illégal de pratiquer l’école à la maison. Ne soyons pas surpris d’apprendre lesquels, maintenant que nous en connaissons la raison.
De ce principe, il est clair que le socialisme a réussi à gangréner toute l’éducation de nos enfants. Il est même reconnu que les milieux universitaires sont des viviers exploités par la mafia socialiste pour former, génération après génération, des bataillons de progressistes au service de la libre-pensée gauchiste. Pour la même raison, la gangrène a atteint les hautes sphères de la recherche scientifique.
Technique de propagande 3 : la science au service de la politique
Il est couramment admis que le point de vue référentiel dans la climatologie est incarné par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). En réalité, le GIEC fonctionne dans la malhonnêteté, laissant intentionnellement de côté des données essentielles, s’appuyant trop lourdement sur des systèmes de mesure non éprouvés et en ayant tendance à faire des déclarations sensationnalistes non fondées, cela afin d’appuyer un agenda préétabli et motivé par des considérations politiques.
À l’instar des scientifiques climato-sceptiques précédemment mentionnés, de nombreux climatologues affirment qu’ils sont soumis à d’énormes pressions pour déformer ou cacher des observations scientifiques qui sont contradictoires avec la ligne de pensée du GIEC. Leur carrière dépend maintenant de leur capacité à trouver la bonne réponse que tout le monde veut entendre. L’argent permet d’acheter des esprits, même lorsque ces esprits ne réalisent pas qu’ils ont été achetés.
Par éthique et honnêteté intellectuelle, plusieurs scientifiques ont démissionné du GIEC après s’être rendu compte que les conclusions scientifiques sont réécrites par les politiciens pour être présentées au public comme des données scientifiques valables.
Les climatosceptiques subissent des attaques calomnieuses de la part de la communauté « mainstream », qui les accusent de se financer avec les multinationales pétrolières privées, visant à promouvoir les énergies fossiles et le capitalisme sauvage. Ces mêmes climatologues reçoivent eux-mêmes des sommes astronomiques en soutien financier des organismes gouvernementaux. L’hypothèse tacite qui sous-tend leur indignation – que seuls les acteurs privés ont des intérêts matériels, alors que les acteurs publics sont par définition des chercheurs impartiaux de vérité – est tout simplement irrecevable.
Après tout, si une « soi-disant » vérité devait être si évidente, ses défenseurs ne devraient pas être aussi gênés de la défendre. En censurant ou en manipulant les données, ils font de l’apologie politique par malhonnêteté intellectuelle.
Technique de propagande 4 : un consensus scientifique délirant
En 2013, l’article sur le consensus le plus influent et le plus débattu fut publié. Dans le papier « Quantifying the consensus on anthropogenic global warming in the scientific literature », Cook et ses associés ont analysé 11 944 résumés d’articles de 1991 à 2001 contenant le mot clé « global climate change » ou « global warming ».
Parmi ceux-ci, 66.4% des résumés n’exprimaient aucune position sur le réchauffement climatique anthropique, 32.6% l’approuvaient, 0.7% le rejetaient, 0.3% en étaient incertains. La première conclusion fut donc que parmi ceux qui ont exprimé une position, 97.1% l’approuvaient. Dans une seconde phase, les auteurs ont été questionnés et la conclusion tirée est que 97.2% des auteurs approuvaient le consensus.
Ce que le résumé du papier ne dit pas, c’est que parmi les 11 944 résumés qui approuvaient le consensus, seuls 64 considéraient EXPLICITEMENT que l’homme est le PRINCIPAL responsable du réchauffement climatique, soit seulement 0.54% des publications.
A propos, de quel consensus s’agit-il exactement?
Que le réchauffement climatique est réel, important et constitue une menace pour l’avenir de l’humanité? Que tout ce que dit Al Gore dans son film « An Inconvenient Truth » est vrai? Que l’humanité subira une extinction de masse dans les 12 prochaines années s’il continue de polluer comme il le fait? Que l’être humain est le principal responsable du réchauffement climatique? Rien de tout cela!
Les scientifiques s’accordent simplement sur l’idée que l’être humain PUISSE affecter le réchauffement climatique. Il n’est même pas question de CO2! À cette affirmation, même les plus ardents défendeurs du climato-scepticisme devraient être en accord avec le consensus. Et à ce compte, il est même surprenant que le consensus ne soit pas unanime.
Encore une fois, ce consensus est instrumentalisé à des fins politiques pour faire croire à un mensonge. Le débat scientifique est réellement sans intérêt.
Sur ce, voici une mise en garde.
La plupart des gens ne remettent pas en question les énoncés scientifiques parce qu’ils pensent qu’ils sont des faits prouvés. Ils ne comprennent pas que les énoncés scientifiques doivent toujours être remis en question, parce que la science n’est pas une question de “consensus” ; l’idéologie seule demande le consensus. Le mot consensus est un mot utilisé en politique et en sociologie, mais pas en science.
Un consensus ne prouve pas la vérité. Un scientifique qui affirme que le débat est clos parce qu’il y a un consensus n’est plus un scientifique, mais un activiste. Et le fait que tous les gouvernements du monde adhèrent au consensus climatique ne prouve absolument rien.
Quand Albert Einstein publia sa théorie sur la relativité, il fut attaqué par 100 physiciens allemands qui publièrent un écrit (« Hundert Autoren Gegen Einstein », « Cent auteurs contre Einstein ») pour exprimer leur désaccord. Quand on lui demanda ce qu’il en pensait, Einstein répliqua : « Pourquoi 100? 1 seul aurait suffi ». Il a été plus tard suggéré que le livre avait une intention politique antisémite, Einstein étant juif. De nos jours, beaucoup de grands physiciens s’arrachent encore les cheveux sur sa théorie de la relativité générale.
Donc, le vieil adage « l’union fait la force » n’est pas toujours vrai, surtout quand il s’agit de science. La science ne progresse pas par le biais de sondages ou de consensus. Ce qui compte, c’est l’observation et les preuves expérimentales. Un scientifique a toujours tendance à nuancer ses conclusions. Et même si plusieurs recherches tendent à étayer une même théorie, ce n’est pas suffisant pour dire qu’une théorie devient vraie. La science ne sert pas à prouver qui a tort ou raison. Et heureusement que le fait d’être en minorité ne signifie pas nécessairement être dans l’erreur.
De plus, les scientifiques se basent sur des hypothèses et des théories pour avancer. Les scientifiques climatiques ne font pas exception. Vu que la plupart d’entre eux (incluant les climatologue) ne travaillent pas directement sur le rapport entre CO2 et le réchauffement climatique (en réalité, seule une infime minorité d’entre eux le font), et que l’hypothèse du réchauffement anthropogénique est soi-disant « admis » par la communauté scientifique, ils poursuivent leurs travaux de recherche sans questionner l’hypothèse.
De nos jours, aucun scientifique climatique ne questionne le fait que le CO2 anthropogénique joue un rôle sur le climat. Ils l’admettent comme hypothèse, tout simplement. Donc évidemment, prouver que le consensus existe chez les scientifiques ne signifie rien en regard de la vérité. Après tout, il serait stupide pour un astronome de réfuter le fait que la terre soit ronde.
Poser des hypothèses comme étant des vérités serait un manque d’intégrité intellectuelle. Heureusement, la plupart des scientifiques ne le font pas, mais une minorité le font. Cette minorité n’admet pas que la science existe pour challenger les hypothèses. Rejeter la science qui va à l’encontre de la conviction générale n’est pas de la science.
Et quand un scientifique climato-réaliste de renom voit son papier refusé de publication par les hautes sphères de la communauté scientifique, ce peut être un signe d’une communauté corrompue, pratiquant de l’auto-censure pour des intérêts politiques.
En réalité, un document clé peut valoir plus que des milliers de documents qui renforcent un mythe. Ce document peut être celui-ci: “Climate Science: Is it currently designed to answer questions?”, de Richard S. Lindzen.
Technique de propagande 5 : la peur pour mieux amadouer
L’information n’a pas pu nous échapper : la planète est en danger, le climat est complètement déréglé, un million d’espèces animales sont menacées d’extinction, l’humanité court à sa perte, la fin du monde est proche, jamais l’humanité n’a été confrontée à un risque de cette ampleur, on ne peut plus attendre, il faut agir maintenant, l’avenir de la planète est en jeu!
En 2018, l’astrophysicien français Aurélien Barreau accédait à la notoriété mondiale en lançant un « Appel face à la fin du monde » :
[blockquote align=”none” author=”Aurélien Barreau”]
Il n’est plus possible de le contester : le monde se meurt. La catastrophe en cours est immense. Peut-être sans précédent dans l’histoire universelle. (…) Beaucoup d’humains – probablement une majorité, voire la totalité – vont souffrir et peut-être mourir. Les individus animaux vont mourir par dizaines de milliers de milliards. (…) Au rythme actuel, dans quelques décennies, nous aurons presque tout saccagé. Nous aurons commis un « crime contre l’avenir ».
[/blockquote]
Ce discours typiquement catastrophiste, mélange d’inquiétudes sur l’épuisement des ressources et sur le réchauffement climatique anthropique qui va tous nous engloutir dans les eaux impétueuses des océans ou la fournaise accablante de terres en désertification croissante, on nous le sert depuis près de 50 ans. Voici quelques exemples :
- 1989 : L’élévation du niveau des mers anéantira les nations d’ici l’an 2000;
- 1989 : La douzième Avenue de New York sera sous l’eau d’ici 2019;
- 2008 : NASA : l’Arctique sera libre de glace d’ici 2018;
- 2008 : Al Gore prévient qu’il n’y aura plus de glace dans l’Arctique d’ici 2013;
- 2009 : Le prince Charles : nous avons 8 ans pour sauver la planète;
- 2009 : Al Gore prévient qu’il n’y aura plus de glace dans l’Arctique d’ici 2014;
- 2013 : l’Arctique sera libre de glace d’ici 2015;
- 2014 : Laurent Fabius : 500 jours seulement avant le chaos climatique.
La fonte de la calotte glaciaire, l’élévation du niveau de la mer, l’amplification des inondations, la sècheresse extrême, les feux de forêts sans précédent, les ouragans de plus en plus forts et fréquents sont toutes des preuves accablantes du réchauffement climatique. À en croire les alarmistes, la planète commencera à vivre une apocalypse d’ici les 10 prochaines années. Toutes ces exagérations combinées à la généralisation simplistes des théories du changement climatique visent à susciter la peur en associant chaque incendie, inondation et ouragan – des phénomènes qui ont toujours existé et qui ne se sont pas amplifiées au cours des dernières années – aux changements climatiques.
Les populations deviennent tellement terrifiées qu’elles sont prêtes à abandonner leur liberté et leur indépendance au gouvernement qui en retour leur promettent la sécurité. L’émotion a toujours été utilisée pour prendre le contrôle des esprits et du portefeuille des gens, et la catastrophe climatique est uniquement une campagne de peur.
Et comme le monde comprend mal les principes scientifiques qui soutiennent le réchauffement climatique, il lui est difficile de discuter de solutions rationnelles et logiques. Le VRAI problème du débat climatique est qu’il est tellement politisé que tout le monde veut s’accrocher à ses croyances et pratiquement personne ne s’est approché du sujet de manière objective.
Malheureusement, ceux qui tentent d’imposer – avec agressivité, intimidation, arrogance – leurs convictions sans savoir en défendre les préceptes ne font que perdre de la crédibilité aux yeux de leurs interlocuteurs.
Ma prédiction est que dans 10 ans, la crise climatique que nous connaissons aujourd’hui ne sera qu’un cauchemar et que les gouvernements et médias auront trouvé des prétextes pour se féliciter d’avoir sauvé l’humanité de la mort imminente, avant de polariseront les populations vers d’autres problèmes afin de faire avancer leur agenda politique. On verra bien dans 10 ans.
Technique de propagande 6 : les médias-mensonges
De nos jours, le contrôle des médias dans les intérêts de la politique de gauche est un fait qui n’est plus à prouver. Par la presse écrite, la radiodiffusion et le cinéma sur l’information, toutes les populations dans le monde subissent incontestablement une réécriture de la vérité.
Ceux qui ont déjà visité des pays très négativement médiatisés dans les pays occidentaux, devraient savoir que la réalité vécue par les peuples de ces pays ne peut être plus loin de ce que les médias occidentaux ne nous laissent entendre.
Notre perception nous oriente aveuglement vers une véritable déconnexion de la réalité. Par exemple, alors que la majorité des français croient que la domination de la France sur ses anciennes colonies fait partie du passé, les populations concernées vivent une toute autre réalité. Au contraire, elles sont parfaitement conscientes du néocolonialisme économique que la France leur fait subir en plaçant des dictateurs afin de piller les ressources – naturelles, financières et intellectuelles – de leurs pays, et en les maintenant dans un état de chaos contrôlé.
Aujourdhui, les médias m’ont rendu tellement parano qu’ils me font systématiquement croire en l’inverse du message qu’ils véhiculent. Est-ce grave docteur?
Après tout, dans l’ère où les fake news sont tellement médiatisés, quelqu’un s’est-il déjà posé la question de connaître les capacités d’un journaliste, un politicien ou un comédien activiste à étayer ou réfuter la science qu’ils tentent d’élever au rang de vérité suprême?
Les raisons de l’échec annoncé de l’écologisme
Les alarmistes le disent eux-mêmes : « si le monde entier ne fait rien, l’apocalypse deviendra une certitude ». Pas de bol pour eux, la fin du monde était déjà chose certaine pour les chrétiens, les juifs, les musulmans, les hindouistes et les bouddhistes, bien avant que les alarmistes ne leur annoncent la « mauvaise nouvelle ». Et la vérité est qu’ils savent déjà que la fin est proche et ils ont (presque) tous bien hâte qu’elle arrive.
La fin du monde selon les occidentaux
Il est vrai que la plupart des populations du monde perçoivent les changements climatiques comme étant une menace importante. Mais quoiqu’en disent les médias, force est de constater que les changements climatiques sont un enjeu qui intéresse majoritairement les pays occidentaux, où l’athéisme s’est imposé comme vérité à cause du socialisme (Europe de l’Ouest, Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, et à un moindre degré aux États-Unis).
Partout ailleurs dans le monde, les croyances religieuses dominent les mœurs sociétales. En d’autres termes, la plupart des individus dans le monde possèdent, à différents degrés, une conception eschatologique du monde, qui sont incompatibles avec les revendications des alarmismes climatiques.
Pour votre information, les doctrines eschatologiques englobent ordinairement des concepts sur la vie après la mort (eschatologie individuelle), sur l’avenir de la planète (eschatologie universelle) et sur les signes de la fin des temps.
Comprenez qu’une religion produit chez l’individu qui y adhère un sens à la vie, concrétisé par la certitude que la mort n’est pas une fin en soi et que le destin de la planète n’est pas entre ses mains. Cette conviction, combinée à une situation de pauvreté, conduisent généralement à un certain fatalisme. En découle une sorte de détachement et même à une négligence des responsabilités quotidiennes qui incombent à chaque individu, vis à vis de leur environnement physique et de la planète en particulier.
Afin de mieux les comprendre, regardons de plus près les conceptions eschatologiques des 5 grandes religions du monde, qui réuniraient 84 % de la population mondiale.
L’eschatologie chrétienne
Pour les chrétiens, la Bible représente la Parole de Dieu transmise à l’humanité. Plus qu’un livre prescrivant des disciplines morales, la Bible explique à l’homme d’où il vient, sa raison d’être et où il s’en va. C’est un livre à la fois historique et prophétique.
Au commencement, Dieu créa la terre afin qu’elle soit une demeure paradisiaque pour l’homme et il lui a confié la mission de cultiver la terre et de s’en occuper (Genèse 1:28-31; 2:15). De toute évidence, le chrétien ne devrait pas être indifférent au triste sort de la planète.
Mais Dieu est profondément offensé par la mauvaise gestion qu’en font les hommes, il a annoncé qu’il détruira ceux qui détruisent la terre (Apocalypse 11:18). A la fin, viendra le jugement, à l’issue duquel le premier ciel et la première terre seront remplacés par un nouveau ciel et une nouvelle terre.
[blockquote align=”none” author=”Apocalypse 21:1-2″]
Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n’existait plus. Je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une mariée qui s’est faite belle pour son époux.
[/blockquote]
À la fin des temps, Jésus reviendra sur cette terre (Apocalypse 1:7-8), mais pas avant qu’une série de signes annonciateurs n’aient eu lieu!
Jésus a mis en garde sur les signes de la fin des temps dans Matthieu 24:3-25 : les faux prophètes, les guerres et les bruits de guerre menant à une guerre mondiale, les famines, les épidémies et les tremblements de terre. « Et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom » (Matthieu 24:9).
L’apôtre Paul écrivit :
[blockquote align=”none” author=”2 Timothée 3:1-5″]
Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.
[/blockquote]
[blockquote align=”none” author=”1 Timothée 1:1-3“]
Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité.
[/blockquote]
On dirait bien que dans 1 Timothée 1:1-3, Paul faisait spécifiquement référence aux athées, aux socialistes, aux progressistes, aux féministes et aux végans. Autant dire que pour les chrétiens, l’immoralité du monde incarnée par les progressistes leur fait entrevoir la fin des temps de manière accélérée!
L’eschatologie juive
Le point de vue eschatologique du Judaïsme ressemble à tout point de vue à celui de la Bible, ce qui est tout à fait logique, étant donné que Jésus n’est pas vu abolir le judaïsme, mais l’accomplir :
[blockquote align=”none” author=”Matthieu 5:17-18″]
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis: Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
[/blockquote]
Un des signes annonciateurs de la fin des temps les plus probants, et que les juifs partagent avec les chrétiens, est vraisemblablement la restauration du pays d’Israël et le retour des juifs en Palestine :
[blockquote align=”none” author=”Ézéchiel 37:12-14″]
Prophétise donc, et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Voici, j’ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays d’Israël. Et vous saurez que je suis l’Eternel, lorsque j’ouvrirai vos sépulcres, et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple! Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez; je vous rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l’Eternel, j’ai parlé et agi, dit l’Eternel.
[/blockquote]
Pour les juifs, les signes annonciateurs sont les suivants : Dieu ramènera le peuple juif à la Terre d’Israël; Il restaura la Maison de David et le Temple à Jérusalem; Le monde vivre un temps de tribulations; Dieu envoie le Messie pour diriger le peuple juif et le monde et inaugurer une ère de justice et de paix; Les morts seront ressuscités; Il y aura un jugement final; Dieu crée un nouveau ciel et une nouvelle terre (Esaïe 65:17-25).
L’eschatologie islamique
Comme le Christianisme et le Judaïsme, l’Islam enseigne qu’il y aura une résurrection des morts (sourate Al-Qiyama) qui sera suivie d’une tribulation finale (selon les hadiths et les commentaires des oulémas, ou grands théologiens) et d’une division éternelle des justes et des méchants.
Dans la littérature apocalyptique islamique, l’Armageddon est souvent appelée fitna ou Al-Malhama Al-Kubra (Le grand massacre), durant lequel la tradition est de penser que dans les temps de la fin, les musulmans combattront contre les occidentaux.
Les hadiths, ou communications orales du prophète Mahomet, décrivent 8 signes majeurs et une série de signes mineurs de la fin des temps qui surviendront avant le Jour du Jugement (encore une fois, en accord avec les écrits juifs et chrétiens), parmi lesquels : L’apparition du faux prophète; La terre sera dominée par la corruption, l’immoralité sexuelle et un terrible chaos; Le retour de Jésus; La bataille de Gog et Magog.
Pour ainsi dire, autant les musulmans que les juifs et chrétiens croient que l’humanité respire ses derniers souffles.
L’eschatologie hindouiste
En Inde règne un climat de guerre multidimensionnelle entre les religions (hindouisme, islam, jainisme, sikhisme, bouddhisme, christianisme), les castes (Brahmanes, Kshatriyas, Vaishyas, Shudras, intouchables) et les classes de revenus (riches, pauvres, très pauvres).
Les divergences idéologiques poussent à des conflits sans fin, chacun voulant sa part de pouvoir pour faire valoir ses droits fondamentaux. En résulte une hiérarchisation immuable d’une société rongée par la corruption, la bureaucratie et la superstition, dans laquelle seules les vaches vivent en paix.
Tout le monde garde sa maison propre et jette ses ordures au milieu de la route, en blâmant tout le monde de ne pas les avoir nettoyées. La maison leur appartient et ils la garder propre. La route est à tout le monde, mais n’appartient à personne. « C’est la faute aux anciens colonisateurs britanniques », disent-ils, et ils ont probablement raison!
Par-dessus ce « je m’en foutisme » généralisé, l’hindouisme prédit aussi un destin fatal à l’humanité.
Dans l’hindouisme, le Kali Yuga est le quatrième, dernier et actuel âge du cycle de l’univers. Il est conçu que cette époque est caractérisée une dégénérescence spirituelle de la civilisation humaine. Les attributs et les conséquences communes sont la faillite spirituelle, l’hédonisme aveugle, l’effondrement de toute structure sociale, la cupidité et le matérialisme, l’égoïsme sans restriction, l’impiété, la violence, la décadence, les afflictions et les maladies du mental et du corps.
Le Kali Yuga s’achèvera 432 000 ans après son début quand Kalki, la dernière incarnation de Vishnou, retournera sur un cheval blanc pour combattre Kali et ses forces obscures pour ramener le Dharma (l’ordre universel cosmique). Le monde souffrira d’un cataclysme ardent qui détruira tout mal. Puis, Shiva détruira l’univers et Brahma le créera à nouveau. S’ensuivra le premier âge du prochain cycle de l’univers (le Satya Yuga du Mahayuga suivant).
L’eschatologie bouddhiste
Bouddha a prédit que ses enseignements disparaitront cinq mille ans après sa mort, ce qui correspond approximativement à l’an 4600 de notre ère. Il a également dit qu’à ce moment, la connaissance du dharma sera également perdue.
Il y aura une nouvelle ère dans laquelle le prochain Bouddha Maitreya apparaîtra, mais elle sera précédée par la dégénérescence de la société humaine. Ce sera une période d’avidité, de luxure, de pauvreté, de mauvaise volonté, de violence, de meurtre, d’impiété, de faiblesse physique, de dépravation sexuelle et d’effondrement social, et même le Bouddha lui-même sera oublié.
À cela s’ensuivra un nouvel âge d’or.
Les chinois et l’écologie
Bien que la Chine continentale soit ouvertement reconnue pour être un pays athée, il n’en reste pas moins que la religion traditionnelle chinoise est bien ancrée dans les meurs. Bien que les chinois assimilent leurs croyances à des traditions, cela ne change rien au fait qu’ils adhèrent à une religion polythéiste englobant trois systèmes de croyance (confucianisme, taoïsme et bouddhisme).
La relation distante des chinois – et par extension une grande proportion des asiatiques du Sud-Est, influencés par une grande diaspora chinoise – envers la question écologique, est principalement due au taoïsme, une philosophie bien ancrée dans les traditions chinoises.
Les principes éthiques du taoïsme sont la non-violence, la non-action, le contrôle des sens, la sagesse et le détachement. Ainsi, les chinois en tant qu’individus ne s’impliquent généralement pas dans les causes politiques et ne manifestent pas. Ils ne font donc pas de la cause écologique une priorité personnelle, laissant le gouvernement s’en charger à leur place.
Conclusion
L’impact du changement climatique est certainement moindre que ce que nos politiciens et médias le laissent présager. Les conclusions doivent donc être nuancées et l’approfondissement du débat écologique doit passer par l’éducation.
À défaut d’avoir ni les capacités intellectuelles, ni le temps d’essayer de comprendre les tenants et aboutissants des principes régissant les lois de l’univers et du climat, ne soyons pas naïfs pour croire sans raisonner. Ne cherchons pas seulement à trouver des failles chez l’adversaire pour se persuader d’avoir raison. Mais mettons de côté nos dogmes et cherchons avant tout à connaître la vérité.
Certes, cela demande beaucoup d’efforts. Mais si la réalité du changement climatique peut modifier nos comportements, diriger l’argent de vos impôts et influencer vos choix politiques, il est logique de consacrer notre temps à en apprendre davantage sur le sujet.
Certains diront peut-être qu’en cas de doute sur le réchauffement climatique, vaut mieux mettre toutes les chances de notre côté, et ils ont tout à fait raison. C’est exactement le raisonnement de Blaise Pascal quand il a jugé avantageux de croire en Dieu, parce que la mort n’est peut-être pas une fin en soi.
Ne jugeons pas sur les apparences, mais faisons preuve d’ouverture et de tolérance. Car nous avons tous un bagage qui nous pousse à croire ce que nous croyons. Et ce qui fait du sens pour certains n’en fait pas forcément pour beaucoup d’autres.
Comme je l’ai déjà dit, j’espère avoir raison, mais je peux avoir tort. Et si vous avez une alternative à mon opinion et pensez que mon avenir en dépend, je ne demande qu’à être convaincu. Mais utilisez un raisonnement logique, s’il vous plaît.
Et si vous trouvez que ce texte peut faire avancer la démocratie, merci de le partager!
Bien à vous!
Pour être encore plus informé
Un peu de lecture intéressante
What I Learned about Climate Change: The Science is not Settled, par David Siegel.
How can we better understand what is going on with climate change?, par Dave Burton.
Les débats sont les meilleurs outils pour s’éduquer